Travailleur avisé! Travailleur en Santé!

Ressources relatives à l’éducation coopérative et à d’autres formes d’apprentissage par l’expérience

Santé et en sécurité – Ressources destinées au personnel enseignant des écoles de l’Ontario

Document sur la santé et la sécurité destiné au personnel enseignant engagé dans des programmes d’éducation coopérative du Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario et dans d’autres formes d’apprentissage par l’expérience

Le programme-cadre du ministère de l’Éducation intitulé Éducation coopérative et autres formes d’apprentissage par l’expérience, 2000 souligne l’importance de la santé et de la sécurité au cours des stagesque font les élèves de l’Ontario dans le cadre de l’éducation coopérative du Programme d’apprentissage pourles jeunes de l’Ontario et d’autres formes d’apprentissage par l’expérience. De plus, il vise à fournir auxélèves en classe des directives sur la sécurité et établit huit attentes d’apprentissage relativement à ce sujetauxquelles devront satisfaire les élèves.

Il s’agit d’une version révisée du guide Travailleur avisé, travailleur en santé! qui aidera les enseignantes et les enseignants à communiquer les attentes sur la santé et la sécurité, ainsi qu’à satisfaire aux exigences en matière de politique sur l’évaluation des stages. On y trouve également des suggestions sur la façon d’évaluer le volet santé et sécurité dans le cadre des stages effectués dans le lieu de travail, ainsi que des leçons sur la sécurité en classe et des activités destinées aux élèves relatives aux attentes du curriculum prévues dans la politique du ministère de l’Éducation en matière d’éducation coopérative.

Ce guide est conçu selon la progression naturelle d’un cours d’éducation coopérative. Alors que vous parcourrez ce document, vous découvrirez des renseignements pertinents qui vous aideront à présenter le programme d’éducation coopérative sur la santé et la sécurité par étapes :

Il renferme également des renseignements importants concernant l’âge minimum légal requis, pour se trouver dans un lieu de travail et l’obligation de déclaration de blessures graves ou mortelles au ministère de l’Éducation.

L’attention que vous accorderez en tant qu’enseignante ou enseignant aux leçons sur la sécurité en classe et à l’évaluation du stage au chapitre de la santé et de la sécurité aidera non seulement à prévenir les blessures des élèves sous votre responsabilité, mais également à les préparer à une vie professionnelle productive et sans blessure. Donc, merci à vous, vous les enseignantes et les enseignants des programmes d’éducation coopérative de l’Ontario, pour enseigner aux élèves des connaissances et des compétences essentielles en matière de santé et de sécurité qui les aideront à prévenir les blessures et à sauver des vies!

Remarque : Ce guide peut être téléchargé sur le site Web du ministère du Travail.

Guide conçu spécialement pour l’éducation coopérative et d’autres formes d’apprentissage par l’expérience.

ISBN 978-1-4249-6595-3 (version imprimée)

ISBN 978-1-4249-6596-0 (version PDF)

© Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2008

Le présent document n’a aucun effet juridique, ne constitue pas des conseils juridiques, ni ne les remplace.

S’il vous faut une aide particulière pour l’interprétation d’une clause législative et son application éventuelle à votre égard, veuillez consulter votre avocat.


Sommaire

Travailleur avisé! Travailleur en Santé!

Section 1 – Politiques et lois régissant les stages.

Section 2 – Établissement du stage

Section 3 – Formation avant le stage : Leçons sur la sécurité

Section 4 – Préparation au stage : Avant qu’ils franchissent la porte

Section 5 – Séances d’intégration scolaire : Accent sur la sécurité

Section 6 – Activités en classe

Section 7 - Ressources appropriées à l'éducation coopérative


Section 1 – Politiques et lois régissant les stages

Introduction

Dans la présente section, vous trouverez un extrait du document sur le programme d’éducation coopérative du ministère de l’Éducation qui traite expressément des exigences du ministère en matière de santé et de sécurité, en classe et pendant le stage.

Elle comprend également un extrait de la note Politique/Programmes n° 76A du ministère de l’Éducation qui souligne la marche à suivre pour s’assurer que les élèves âgés d’au moins 14 ans sont couverts par la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) pendant les stages de plus d’une journée et fournit des renseignements sur les exigences du ministère de l’Éducation concernant la déclaration des blessures critiques et des pertes de vie.

On y trouve aussi des renseignements sur les lois du ministère du Travail régissant les stages des élèves dans le lieu de travail, y compris un tableau qui dresse une liste des exigences en matière d’âge minimal légal pour se trouver et travailler dans les lieux de travail en Ontario. Ces renseignements seront utiles lors des discussions avec votre élève sur les options de stage dans le cadre du processus d’entrevue préalable au cours. Ce tableau vous aidera à déterminer si votre élève est assez âgé pour suivre un stage dans un secteur particulier ou chez un employeur donné.

Politique en matière d’éducation coopérative du ministère de l’Éducation

Le document sur le programme d’éducation coopérative du ministère de l’Éducation énonce les politiques et les procédures relatives à la mise en œuvre du programme d’éducation coopérative et des autres formes d’apprentissage par l’expérience dans toutes les écoles de l’Ontario. Aux fins du présent document, nous avons inclus un extrait de cette politique qui traite particulièrement de la formation sur la santé et la sécurité que les enseignantes et les enseignants du programme d’éducation coopérative doivent fournir pour assurer la sécurité physique et le bien-être personnel des élèves.

Extrait du document Éducation coopérative et autres formes d’apprentissage par l’expérience : Lignes directrices pour les écoles secondaires de l’Ontario, 2000.

Note : Dans cet extrait de la politique du ministère de l’Éducation, les références aux textes de loi ont été mises à jour.

LA COMPOSANTE SCOLAIRE

2.3.1.2 Santé et sécurité. Dans le cadre de leur préparation au stage, les élèves des programmes d’éducation coopérative et d’expérience de travail doivent recevoir une formation sur la santé et la sécurité au travail. Afin d’assurer la sécurité physique et le bien-être personnel des élèves, le personnel enseignant doit veiller à ce que, avant leur stage, les élèves démontrent ce qui suit :

L’enseignante ou l’enseignant ainsi que la superviseure ou le superviseur du stage doivent veiller à ce que tous les élèves ayant des besoins particuliers connaissent parfaitement toutes les mesures de sécurité nécessaires et soient capables de les appliquer pendant le stage. Ils doivent également veiller à ce que tous les aménagements nécessaires sur le lieu de travail soient en place pour assurer la sécurité des élèves.

Les élèves du Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario doivent recevoir une formation sur les mesures de santé et de sécurité qui s’appliquent au métier qu’ils apprennent.

Si l’enseignante ou l’enseignant de l’éducation coopérative a connaissance d’un risque pour la sécurité ou la santé à n’importe quel moment du stage (p. ex., d’après les renseignements fournis par un élève), il ou elle doit discuter de la situation avec la superviseure ou le superviseur du stage, le chef de la section concerné par les crédits accordés et la direction d’école. La situation doit être réglée avant que l’élève ne poursuive le stage.

Le personnel du conseil devrait être au courant de sa responsabilité en ce qui concerne la santé et la sécurité des élèves et du fait qu’il peut être tenu responsable d’un accident. Le personnel enseignant et le personnel non enseignant chargés de rechercher et d’obtenir des stages doivent évaluer le milieu de travail sur le plan de la santé et de la sécurité (voir la section 2.4.1.1. « Critères d’évaluation des stages ») et ne recommander que les stages qui satisfont à des normes acceptables

2.3.1.3 Protection aux termes de la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travailPour que les élèves bénéficient au cours de leur stage de la protection assurée par la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, il faut remplir le formulaire « Accord sur la formation pratique » du ministère de l’Éducation, lequel doit être signé par toutes les parties en cause avant que l’élève ne commence son stage. On trouvera une description détaillée de la protection offerte aux élèves des programmes d’éducation coopérative et d’expérience de travail aux termes de la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail dans la note Politique/Programmes n° 76A du ministère, « Assurance contre les accidents du travail pour les élèves des programmes de formation pratique ».

Il faut déclarer au ministère, au cours de chaque année scolaire, toutes les heures accumulées à un stage par les élèves (sauf celles pendant lesquelles ils ont assisté l’enseignante ou l’enseignant). Il sera parfois nécessaire d’augmenter le nombre d’heures couvertes par la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail. Dans ce cas, il faudra joindre une note au formulaire « Accord sur la formation pratique » pour assurer la protection adéquate de l’élève par la Commission. La note devra être signée par l’enseignante ou l’enseignant, l’élève, les parents de l’élève de moins de 18 ans et le superviseur du stage. Il incombe à l’élève d’obtenir l’autorisation de l’enseignante ou de l’enseignant et de ses parents avant de passer dans le lieu où il fait son stage des heures non prévues dans l’accord initial. L’assurance prévue par l’intermédiaire du ministère de l’Éducation ne s’applique qu’aux heures indiquées dans le formulaire du ministère « Accord sur la formation pratique » et ne s’applique pas aux élèves qui reçoivent un traitement horaire ou un salaire (voir la section 4.3).

On doit se servir du formulaire du ministère de l’Éducation pour tous les élèves de 14 ans ou plus qui participent à des programmes d’éducation coopérative ou d’expérience de travail. Bien que les conseils puissent allonger ce formulaire pour recueillir davantage d’informations, on ne peut pas apporter de modification aux informations qui figurent déjà dans le formulaire original « Accord sur la formation pratique ».

Les autorités scolaires, avec l’aide des responsables de l’entreprise partenaire, doivent veiller au respect des procédures et exigences de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, avant et pendant le stage et en cas d’accident. Les enseignantes et enseignants doivent respecter les procédures de la Commission et du conseil scolaire lorsqu’ils signalent un accident. Comme le numéro d’assurance sociale de l’élève sera exigé lors de ces procédures, il est recommandé à tous les élèves inscrits à un programme d’éducation coopérative ou d’expérience de travail d’en avoir un.

LES STAGES

2.4.1.1 Critères d’évaluation des stagesTous les conseils scolaires doivent établir des procédures d’obtention et d’évaluation des stages possibles. L’enseignante ou l’enseignant de l’éducation coopérative doit procéder à une évaluation de chaque stage, y compris les stages dans des entreprises ou des institutions dont les familles des élèves sont propriétaires et qu’elles administrent, en prenant en considération ce qui suit :

Quand un stage qui a déjà été évalué est envisagé pour un autre élève, l’enseignante ou l’enseignant de l’éducation coopérative doit l’évaluer de nouveau pour vérifier s’il satisfait toujours aux critères énumérés ci-dessus.

Note n° 76A du ministère de l’Éducation

Le ministère de l’Éducation a publié cette note en septembre 2000 pour s’assurer ce que le personnel enseignant des programmes d’apprentissage par l’expérience sache que tous les élèves des programmes d’expérience de travail sont couverts en vertu de la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail.

Veuillez noter que la note n° 76A prévoit des exigences en matière de déclaration des blessures au ministère de l’Éducation, ainsi que l’obligation de déclarer les blessures en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail qui s’appliquent à l’employeur qui offre le stage si une ou un élève est grièvement blessé ou est tué dans le lieu de travail.

Bien que tous les renseignements que renferme cette note sont importants, nous avons extrait des points notables de cette politique du ministère de l’Éducation pour des raisons pratiques.

Note : Dans cet extrait de la note no 76A du ministère de l’Éducation, les références à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail ont été mises à jour.

Conditions de couverture
Prestations

Aux fins de la couverture, les élèves sont considérés comme des employés du ministère de l’Éducation, bien qu’ils ne reçoivent pas de salaire. Aux fins de calcul des indemnités de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, le taux salarial présumé d’une ou d’un élève blessé correspond au taux horaire général conformément à la loi sur le salaire minimum en vigueur.

Rapports et demandes d’indemnisation

Toute blessure, si mineure soit-elle, subie par une ou un élève au cours d’un programme de formation pratique doit être signalée par lui à l’employeur et à l’enseignante ou à l’enseignant approprié; l’élève doit fournir tous les détails pertinents, y compris l’heure, le lieu et les circonstances précises de la blessure. Les accidents ne nécessitant que des premiers soins n’ont pas à être déclarés à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, mais le conseil scolaire doit en conserver un dossier détaillé. Si un traitement médical par un médecin, un dentiste, un hôpital ou un autre organisme de traitement est nécessaire, ou si l’accident entraîne une perte de temps au programme, la représentante ou le représentant du conseil scolaire doit adresser un rapport à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail.

Lois du ministère du Travail régissant les stages

La Loi sur la santé et la sécurité au travail et les règlements pris en application de la Loi administrés par le ministère du Travail énoncent des exigences en matière de santé et de sécurité pour les lieux de travail en Ontario. La définition de  « travailleur » dans la Loi comprend les élèves non rémunérés des écoles secondaires qui participent à des stages de travail qui sont approuvés par un conseil scolaire en Ontario. Cela veut dire que les élèves non rémunérés des programmes d’éducation coopérative ont les mêmes droits en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail que d’autres travailleurs, par exemple le droit de connaître les dangers au travail et de refuser un travail non sécuritaire. Ils ont aussi les mêmes devoirs, par exemple de porter et d’utiliser l’équipement de protection individuelle et d’éviter de travailler d’une manière qui les met en danger ou qui met en danger d’autres travailleurs dans le lieu de travail.

Les enseignantes et les enseignants de l’éducation coopérative doivent être au courant de trois exigences importantes:

Déclaration des blessures critiques et des pertes de vie

Les enseignantes et enseignants savent peut-être qu’ils doivent fournir des renseignements en vertu de la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail lorsqu’un élève est blessé au cours d’un stage (note Politique/Programmes n° 76A); cependant, les enseignantes et les enseignants pourraient moins bien connaître les exigences de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST).

La Loi sur la santé et la sécurité au travail oblige les employeurs à signaler au ministère du Travail les blessures critiques ou mortelles que subissent les personnes qui se trouvent dans le lieu de travail. Les blessures critiques comprennent les fractures, certaines amputations, les pertes importantes de sang, les pertes de conscience et d’autres types de blessure (voir la définition ci-dessous).

C’est vous, l’enseignante ou l’enseignant, qui êtes responsable de signaler les blessures graves à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT), étant donné que la réclamation serait visée par la protection qu’assure le ministère de l’Éducation. L’employeur qui fournit le stage doit signaler les blessures graves au ministère du Travail et à d’autres personnes, tel qu’il est décrit en détail ci-dessous, dans les délais prévus par la Loi sur la santé et la sécurité au travail. Selon les circonstances, l’inspectrice ou l’inspecteur du ministère du Travail peut mener une enquête.

La Loi sur la santé et la sécurité au travail : Règlements refondus de l’Ontario

Règlement 834 (modifié jusqu’au Règl. de l’Ont. 351/91)

BLESSURE CRITIQUE — DÉFINITION
  1. La définition qui suit s’applique à la Loi et aux règlements. « blessure critique » S’entend d’une blessure de nature grave qui, selon le cas,
    1. met la vie en danger;
    2. fait perdre connaissance;
    3. entraîne une perte importante de sang;
    4. comporte la fracture d’une jambe ou d’un bras, mais pas d’un doigt ni d’un orteil;
    5. comporte l’amputation d’une jambe, d’un bras, d’une main ou d’un pied, mais pas d’un doigt ni d’un orteil;
    6. comporte des brûlures sur une grande surface du corps;
    7. provoque la perte de la vue dans un œil.

R.R.O. 1990, Reg. 834, s. 1.

Loi de 2000 sur les normes d’emploi  : application de la loi aux élèves inscrits à des programmes de stage en milieu de travail

En vertu des alinéas 1 et 2 du paragraphe 3 (5) de la Loi de 2000 sur les normes d’emploi (LNE), les dispositions de la LNE, y compris celles relatives au salaire minimum, ne s’appliquent pas à :

  1. Tout élève du secondaire qui exécute un travail dans le cadre d’un programme d’initiation à la vie professionnelle autorisé par le conseil scolaire dont relève l’école où il est inscrit;
  2. Toute personne qui exécute un travail dans le cadre d’un programme approuvé par un collège d’arts appliqués et de technologie ou par une université.

Exigences relatives à l’âge minimum

Certains règlements pris en application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail établissent les âges minimums :

  1. des personnes pouvant se trouver dans certains lieux de travail;
  2. des personnes pouvant travailler danscertains lieux de travail.

L’âge minimum varie selon le type de lieu de travail. Les élèves non rémunérés doivent répondre aux exigences relatives à l’âge minimum qui sont énoncées dans le règlement applicable pour obtenir un stage dans un lieu de travail pertinent.

Quelques exemples de l’application des règles relatives à l’âge minimum :

Un jeune de 13 ans peut se rendre dans la surface de vente d’un magasin d’une galerie marchande locale, mais n’est pas autorisé à aller dans l’entrepôt sauf s’il fait une visite du magasin ou est accompagné d’un adulte. À 14 ans, il peut travailler dans l’aire de vente, mais doit attendre d’avoir 15 ans pour effectuer des travaux dans l’entrepôt ou l’aire d’entreposage.

Un jeune de 14 ans ne peut pas se rendre seul dans une aciérie ou un entrepôt, sauf dans le cadre d’un voyage organisé ou s’il est accompagné d’un adulte. Il doit attendre d’avoir 15 ans pour pouvoir travailler dans ces endroits.

Les règles relatives à l’âge minimum pour travailler dans une usine

Vos élèves doivent avoir au moins 15 ans pour effectuer un stage en usine. Même si on a tous une idée de ce qu’est une usine, l’article 1 de la Loi sur la santé et la sécurité au travail donne une définition précise du terme.

À titre d’information, vous trouverez ci-dessous des définitions pertinentes concernant les exigences relatives à l’âge minimum. Au sens de ces définitions, les entrepôts et les ateliers de réparations d’automobiles sont considérés comme des « usines ».

Les règles relatives à l’âge minimum pour travailler dans un restaurant

Si vos élèves travailleront dans un restaurant sans être rémunérés, il est important que vous sachiez quelles seront leurs tâches et où ils travailleront dans le restaurant. Conformément aux règlements, un jeune de 14 ans peut travailler dans l’aire de service (pourvu que l’établissement n’ait pas de permis pour servir des boissons alcoolisées), mais il devra attendre d’avoir atteint l’âge de 15 ans pour travailler dans la cuisine, qui est considérée comme une « usine ».

Âge minimum légal pour travailler ou visiter des lieux de travail en Ontario
Âge minimum pour travailler ou visiter des lieux de travail en Ontario

Lieu de travail et âge minimum pour travailler

Âge minimum pour visiter un lieu de travail

Établissements industriels (p. ex., bureaux, magasins, stades et endroits

où l’on sert des repas)

  • Âge minimum pour travailler = 14 ans

La plupart des usines, dont les cuisines de restaurant, les ateliers de réparations d’automobiles, les buanderies, les entrepôts, les endroits où l’on prépare des viandes ou des fruits et légumes et les aires de réception et d’expédition dans les épiceries

  •  Âge minimum pour travailler = 15 ans

Travaux d’exploitation forestière.

  • Âge minimum pour travailler = 16 ans

Le règlement relatif aux établissements industriels (règlement 851pris en application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail établit l’âge minimum légal des travailleurs à des endroits comme les bureaux, les magasins, les stades, les restaurants et les usines. Les jeunes personnes qui n’ont pas l’âge minimum légal ne peuvent pas travailler à ces endroits. Elles peuvent toutefois les visiter, à condition :

  • qu’elles soient accompagnées d’une personne qui atteint l’âge de la majorité légale (18 ans);
  • qu’elles soient guidées pendant leur visite de l’établissement industriel (bureau, magasin, stade, usine, etc.);
  • qu’elles soient dans un endroit de

l’établissement industriel qui sert à vendre des choses;

  • qu’elles soient dans un endroit de

l’établissement industriel où le public est

généralement autorisé.

Ces exceptions ne signifient en aucun cas que la personne qui n’a pas atteint l’âge minimum est autorisée à effectuer des travaux dans ces établissements.

Chantiers de construction/travaux de construction

  • Âge minimum pour travailler = 16 ans

L’âge minimum légal est de 16 ans pour visiter un chantier où des travaux sont réalisés.

Mines à ciel ouvert, installations minières

  • Âge minimum pour travailler = 16 ans

Mines souterraines

  • Âge minimum pour travailler = 18 ans

Travaux réalisés sur des fronts de taille dans une mine à ciel ouvert.

  • Âge minimum pour travailler = 18 ans

Le règlement relatif aux mines et aux usines minières (Règlement 854, L.R.O. 1990) pris en application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail autorise les jeunes personnes à visiter des mines ou des installations minières, à condition qu’elles soient accompagnées d’un guide et qu’elles soient sous la direction de ce guide.

Nettoyage de vitres

  • Âge minimum pour travailler = 18 ans

Sans objet

Les règles relatives à l’âge minimum pour travailler sur un chantier de construction

Les règlements sur les chantiers de construction interdisent à toutes les personnes âgées de moins de 16 ans de se trouver sur un chantier où des travaux sont réalisés. Vous ne pouvez emmener sur un chantier de construction que des élèves âgés d’au moins 16 ans. L’article 1 de la Loi sur la santé et la sécurité au travail définit les termes « construction » et « chantier ». Vous trouverez ces définitions ci-dessous à titre d’information.

En cas de doute sur l’application des exigences relatives à l’âge minimum dans un lieu de travail particulier, veuillez communiquer avec le bureau du ministère du Travail de votre région pour obtenir de l’aide. Vous trouverez la liste des bureaux dans les pages bleues de votre annuaire.

Définitions extraites de la Loi sur la santé et la sécurité au travail :

« usine » S’entend :

  1. d’un bâtiment ou lieu, à l’exception d’une mine, d’une installation minière ou d’un endroit où du travail à domicile est exécuté, dans lequel, selon le cas :
    1. est exécutée une opération de fabrication ou de montage qui se rapporte à la fabrication de marchandises ou de produits,
    2. en ce qui concerne la préparation, l’inspection, la fabrication, la finition, la réparation, l’entreposage, le nettoyage ou la mise en état, à des fins de location ou de vente, de substances, d’articles ou d’objets, une source d’énergie est
      1. soit utilisée pour faire fonctionner une machine ou un appareil,
      2. soit transformée de quelque façon,
    3. un travail faisant partie de la fabrication de marchandises, de substances, d’articles ou d’objets, en tout ou en partie, ou lié à ces activités, est exécuté à titre commercial ou en vue de réaliser un bénéfice,
    4. un travail faisant partie de la transformation, la mise en pièces, la réparation, l’entretien, l’embellissement, la finition, l’entreposage, le nettoyage, le lavage ou la mise en état, à des fins de vente, de marchandises, de substances, d’articles ou d’objets, ou lié à ces activités, est exécuté à titre commercial ou en vue de réaliser un bénéfice,
    5. des avions, des locomotives ou des véhicules servant au transport public ou privé sont entretenus;
  2. d’une buanderie, y compris une buanderie exploitée en rapport avec, selon le cas :
    1. un hôpital public ou privé,
    2. un hôtel,
    3. un établissement public ou privé créé à des fins religieuses, éducatives ou de bienfaisance;
  3.  d’une exploitation forestière.

« construction » S’entend en outre de l’élévation, de la transformation, de la réparation, du démantèlement, de la démolition, de l’entretien des structures, de la peinture, du dégagement d’un terrain, du déblayage du sol, du nivellement, de l’excavation, de l’ouverture de tranchées, du creusage, du sondage, du forage, du dynamitage ou du bétonnage, de l’installation des machines et de l’outillage, et des travaux ou entreprises se rapportant à un chantier. Sont exclus les travaux ou entreprises souterrains effectués dans une mine.

« chantier » Chantier de construction, qu’il s’agisse de travaux publics ou privés, y compris :

  1. la construction d’un bâtiment, d’un pont, d’une structure, d’un établissement industriel, d’une installation minière, d’une galerie, d’un tunnel, d’un caisson, d’une tranchée, d’une excavation, d’une route, d’un chemin de fer, d’une rue, d’un chemin de roulement, d’un terrain de stationnement, d’un batardeau, d’une canalisation, d’un égout, d’une conduite de distribution d’eau, d’une prise de branchement, d’un câble télégraphique ou téléphonique, d’une ligne de transmission d’électricité, d’un pipe-line, d’un conduit, d’un puits, ou d’un ensemble de ceux-ci;
  2. le déplacement d’un bâtiment ou d’une structure;
  3. tout travail ou toute entreprise, ou tout bien-fonds ou toute dépendance dont l’usage se rapporte à la construction. 

Bénévoles

Les bénévoles ne correspondent pas à la définition de « travailleur » et ne sont pas, par conséquent, visés par la Loi sur la santé et la sécurité au travail.

Section 2 – Établissement du stage

Introduction

La présente section renferme des conseils pertinents qui vous permettront de vous assurer que le stage est effectué dans un environnement sain et sécuritaire pour l’élève afin qu’il perfectionne les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler en sécurité.

  1. À qui parler dans le lieu de travail : Dans cette section, vous trouverez des renseignements et des recommandations sur la personne avec qui vous devriez parler lorsque vous effectuez l’évaluation du stage, ainsi que des ressources que vous pouvez partager avec l’employeur ou la superviseure ou le superviseur au cours des discussions.
  2. Évaluation du stage : Idéalement, l’évaluation du stage comprend l’examen matériel de l’endroit où travaillera l’élève et des discussions avec les représentants du lieu de travail sur la formation en matière de santé et de sécurité, les dispositifs et le matériel de protection ainsi que les politiques et procédures. Cet examen permettra de tracer un portrait de la situation actuelle du lieu de travail, de l’attitude qui y règne en matière de santé et de sécurité et des mesures de protection en place. Vous trouverez un guide d’évaluation des stages en sept étapes pour vous aider à effectuer votre travail. Ce guide vous donnera une méthode logique pour suivre le processus d’évaluation et vous aidera à déterminer efficacement si le stage est efficace.

À qui parler dans le lieu de travail

Un milieu sûr aujourd’hui ne le sera pas nécessairement demain. Des dispositifs de protection peuvent être enlevés, les conditions du milieu de travail peuvent changer et la qualité de la formation et de l’enseignement promis peut se détériorer. L’enseignante ou l’enseignant doit comprendre les aspects du stage qui ont trait à la sécurité, poser des questions à ce sujet et obtenir des engagements dans le contexte de la formation en milieu de travail. En bout de ligne, l’évaluation permettra à l’enseignante ou à l’enseignant d’avoir une bonne idée de la rigueur et de la qualité du milieu de travail et, ainsi, de déterminer si le stage est acceptable pour l’élève.

Il est essentiel de parler aux bonnes personnes pour s’assurer que toutes les parties sont sur la même longueur d’onde en ce qui a trait à ce qui est attendu des élèves pendant leur stage d’éducation coopérative. Selon la complexité du stage, l’évaluation pourrait faire intervenir une partie ou la totalité des personnes qui ont un rôle à jouer dans la protection de l’élève :

Chacun de ces intervenants est directement responsable de la sécurité de l’élève ou peut contribuer à le protéger au lieu de travail. Pour vous faciliter la tâche, familiarisez-vous avec leur rôle et déterminez comment ils pourraient vous aider pendant le processus d’évaluation du stage et pendant le stage lui-même.

Employeur ou représentant ou représentante de l’employeur au lieu de travail

En vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, l’employeur a de très importantes responsabilités qui ne peuvent pas être déléguées à quelqu’un d’autre par voie de renonciation ou par un procédé semblable. Les responsabilités principales des employeurs à l’égard de leurs employés, y compris les élèves non rémunérés des écoles secondaires, qui sont des travailleurs en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail sont les suivantes :

Dans les petits lieux de travail, l’employeur peut également jouer le rôle de superviseur; il devra donc assister à l’évaluation. Dans les établissements de plus grande envergure, l’employeur peut demander à une représentante ou à un représentant de l’entreprise ou à la superviseure ou au superviseur de collaborer avec vous pendant le processus d’évaluation.

Idéalement, l’employeur ou sa représentante ou son représentant devrait approuver le plan d’apprentissage et confirmer les dispositions prises pour l’orientation, la formation et la fourniture de l’équipement de sécurité précisé dans l’évaluation du stage.

Dites-lui également que vous aimeriez être informé si :

Superviseure ou superviseur de stage de l’élève

La superviseure ou le superviseur est la personne qui vous aidera lors du stage à déterminer les tâches que l’élève devra effectuer. Cette personne sera également responsable d’orienter l’élève dans son nouvel environnement. L’idéal serait d’établir des contacts fréquents avec la superviseure ou le superviseur parce qu’elle ou il supervisera les progrès de l’élève, vous fera part, à vous et à l’élève, d’observations visant à améliorer l’apprentissage de l’élève et participera à son évaluation.

La Loi sur la santé et la sécurité au travail établit les tâches et responsabilités des superviseurs en vue de protéger les travailleurs qui relèvent d’eux. Un superviseur doit, notamment s’assurer qu’un travailleur :

En faisant participer la superviseure ou le superviseur de l’élève au processus d’évaluation, vous serez plus à même de vous familiariser avec la zone de travail et avec les tâches auxquelles l’élève sera affecté; vous pourrez également assister à une démonstration de l’équipement dont se servira l’élève, y compris les dispositifs de sécurité. La rencontre avec la superviseure ou le superviseur est également une occasion idéale pour discuter de la formation au travail, de l’orientation en matière de sécurité, des politiques ou règles de l’entreprise et de tout équipement de protection dont l’élève aura besoin pour le stage.

Vous pourrez également demander à la superviseure ou au superviseur quel sera le niveau de surveillance auquel l’élève pourra s’attendre. Elle ou il travaille-t-elle ou travaille-t-il dans la même zone que l’élève? Est-ce que l’élève aura accès à cette personne si elle ou il a une question? Fournira-t-elle des commentaires à l’élève sur la façon dont elle ou il effectue le travail? Le document sur la politique d’éducation coopérative précise que l’un des critères pour sélectionner un stage est que l’employeur doit offrir des occasions à l’élève de travailler exclusivement avec une superviseure ou un superviseur.

Feuille-conseils pour les employeurs et les superviseurs

Il s’agit d’un excellent document à distribuer au cours de l’évaluation du stage! Il résume parfaitement les attentes de toutes les parties concernant les employeurs et les superviseurs à l’égard des nouveaux jeunes travailleurs dans leur lieu de travail.

Assurez la sécurité des jeunes travailleurs/ Veillez à ce que le lieu de travail soit sûr et sain

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Travailleuse ou travailleur siégeant au comité sur la santé et la sécurité et représentante ou représentant des travailleurs

Généralement, une représentante ou un représentant des travailleurs doit être nommé dans les lieux de travail comptant plus de six travailleurs. Dans ceux qui en comptent plus de 20, la LSST exige la formation d’un comité sur la santé et la sécurité au travail. Les exigences sont différentes en ce qui concerne les chantiers de construction et les lieux de travail où se trouvent des agents biologiques, chimiques ou physiques désignés; informez-vous avant le stage.

Il n’est pas toujours nécessaire de demander la participation du comité ou de la représentante ou du représentant des travailleurs, mais si les tâches prévues dans le stage sont complexes ou mal définies, ou s’il faut obtenir de plus amples renseignements sur les politiques, les procédures, la formation et les pratiques relatives à la sécurité, vous pourriez demander qu’une représentante ou un représentant du comité participe à vos discussions avec la superviseure ou le superviseur.

Évaluation du stage

La première étape pour déterminer si le stage est ou non approprié pour l’élève est de visiter le lieu de travail pour effectuer une évaluation du stage avant d’y placer votre élève. Le fait d’accorder une attention toute particulière à la santé et à la sécurité au cours de l’évaluation du stage et des évaluations d’apprentissage du stage subséquentes (réunions de suivi) permet d’atteindre plusieurs objectifs, notamment :

Les points qui suivent vous donnent l’ordre dans lequel les questions doivent être posées à l’employeur.

Chacun de ces points est décrit en détail aux pages suivantes.

  1. Quels sont les dangers? Déterminez les dangers auxquels l’élève pourrait être exposé pendant son stage.
  2. Quelle formation recevra l’élève relativement à ces dangers? Pour chaque danger identifié au point précédent, prévoyez une formation spéciale.
  3. Quelle est la protection dont l’élève a besoin? Déterminez l’équipement et les mesures de protection à prévoir pour ce stage.
  4. Outre la formation concernant les dangers et l’équipement de protection, quel genre de formation et d’orientation générales recevra l’élève?
  5. Qui est la superviseure ou le superviseur? Déterminez clairement l’identité de la superviseure ou du superviseur et la qualité de supervision qui sera fournie.
  6. Que se passe-t-il si l’emploi ou les tâches changent? Prenez note de toute modification des tâches ou de l’ajout de nouvelles tâches.
  7. Déterminez si le stage est approprié. Prenez une décision compte tenu des résultats de l’évaluation.

Examen de la visite de suivi en trois étapes

Lorsqu’on effectue une évaluation de l’apprentissage en cours de stage (suivi), il faut penser à passer en revue les étapes 1 à 3 du processus à chaque visite dans le lieu de travail. Est-ce que l’élève effectue de nouvelles tâches? Le lieu de travail présente-t-il des dangers (nouveaux)? Dans l’affirmative, une nouvelle formation est-elle nécessaire et a-t-elle été donnée?... Dans la négative, pourquoi l’élève ne l’a-t-il pas reçu et quand la recevra-t-il? L’élève a-t-il dû utiliser ou porter un nouvel équipement de protection et dans l’affirmative, a-t-il reçu une formation pour bien l’utiliser et le nettoyer?

Processus d’évaluation en sept étapes en matière de santé et de sécurité

L’évaluation efficace de la sécurité du stage doit être fonction de l’emploi ou des tâches définies dans le plan d’apprentissage. En vous fondant sur le travail à effectuer, vous pourrez établir un plan d’apprentissage approprié.

Demandez à l’employeur de définir le plus précisément possible l’emploi de l’élève ou les tâches qui lui seront confiées pendant le stage. Le travail pourrait nécessiter un seul appareil, ou comprendre différentes tâches dont l’exécution nécessite un équipement varié. Plus vous recueillerez de renseignements sur les tâches qui seront assignées à l’élève, plus précise sera votre évaluation du stage en matière de sécurité.

Étape 1 : Déterminer les dangers auxquels l’élève pourrait être exposé pendant le stage

À cette étape de l’évaluation, vous dressez une liste de l’équipement, des situations ou des machines auxquels l’élève sera exposé et qui pourraient être dangereux. Parmi les autres dangers dont il faut tenir compte, mentionnons l’utilisation de couteaux, la présence de surfaces chaudes (cuisines), la violence (centres de détention), etc. Voici des exemples de tels dangers :

Étape 2 : Prévoir une formation correspondant à chaque danger relevé à l’étape 1

À chacun des dangers énumérés à l’étape 1 doit correspondre une formation destinée à apprendre à l’élève comment exécuter le travail en toute sécurité et utiliser l’équipement correctement, et à lui inculquer les procédures de travail et des directives sur le fonctionnement de tous les dispositifs de protection. Recueillez des renseignements détaillés, notamment la personne qui donnera la formation et le moment où celle-ci sera offerte, afin que tous les intervenants sachent ce qu’ils ont à faire.

Soulignons que les tâches qui comprennent l’entrée dans des espaces à accès difficile et l’utilisation d’appareils mobiles, comme des chariots à fourche sont dangereuses et nécessitent, en vertu des lois de l’Ontario, une formation spécialisé

EXEMPLE:

Exemple de tableau récapitalatif des formations

Emploi dangereux / tâche dangeureuse

Formation à donner relativement au danger

Donnée par

Moment de la formation

Utilisation d’un banc de scie

Utilisation du protège-lame en tout temps; utilisation d’un dispositif anti-rebond ou de pousseurs pour certaines tâches

Superviseur

Avant l’utilisation de la scie

Note : Certificats sur la sécurité et formation en cours d’emploi

Les certificats et les cours et programmes de formation sur la santé et la sécurité dans le lieu de travail que les élèves obtiennent ou suivent à l’école ou par l’entremise d’un organisme externe ne modifient pas ni ne suppriment l’obligation de l’employeur de fournir de la formation liée au lieu de travail, au chantier ou à l’équipement.

En vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, les employeurs de l’Ontario sont tenus de fournir à tous les travailleurs les renseignements, les directives et la surveillance nécessaires à la protection de sa santé et de sa sécurité, de veiller à ce que tous les travailleurs soient informés des risques que comporte le travail et de prendre toutes les précautions nécessaires dans les circonstances pour assurer la protection des travailleurs.

À titre d’exemple, citons l’obligation de l’employeur concernant le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). Même si une personne détient un certificat qui indique qu’elle a suivi un cours ou de la formation sur le SIMDUT ou reçu des directives à ce sujet, la plupart des employeurs qui ont des produits contrôlés SIMDUT sont toujours tenus de lui fournir une formation sur le SIMDUT propre aux produits chimiques ou dangereux dans le lieu de travail, lui indiquer où se trouvent les feuilles de données sur la sûreté des matériaux et comment utiliser en toute sécurité les produits, etc.

Aux termes de la politique du ministère de l’Éducation et des accords sur la formation pratique, on s’attend à ce que l’employeur qui offre le stage fournisse aux élèves qui travaillent dans leur lieu de travail de la formation sur la sécurité relative à l’emploi.

Les certificats et les cours ou programmes de formation offerts aux élèves complètent, mais ne remplacent pas, les obligations concernant la formation sur la santé et la sécurité des employeurs. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les obligations des employeurs, consultez la Loi sur la santé et la sécurité au travail  et les règlements pris en application de la loi ainsi que le Guide de la Loi sur la santé et la sécurité au travail.

Étape 3 : Mesures de protection à prendre pour ce stage

Pour savoir comment enfiler et utiliser correctement certains dispositifs de protection, comme les respirateurs, il faut suivre une formation spécialisée. Il est essentiel d’apprendre à se servir de l’équipement pour que celui-ci confère la protection pour laquelle il a été conçu. Par exemple, des lunettes de sécurité portées incorrectement ou de la mauvaise taille pourraient laisser pénétrer des substances dans les yeux.

Pour se préparer au stage, il est préférable de déterminer l’équipement de sécurité nécessaire, de préciser s’il doit être employé tous les jours ou de temps à autre, et d’établir si l’élève recevra une formation concernant son utilisation et son entretien.

EXEMPLE:

Récapitulatif des mesures de protection

Vaccin ou équipement de protection

Quotidiennement ou à l’occasion?

Formation donnée?

Fourni par l’employeur?

Fourni par l’élève?

Vaccin (préciser)______________

       

Équipement de protection:

       

Chaussures de sécurité (à semelles point vert) :

       

Chaussures de sécurité à embout d’acier

       

Autre chaussure:

       

Lunettes de sécurité

       

Dispositif de protection antibruit:

       

Respirateur:

       

Gants (type):

       

Autre:

       
Étape 4 : Formation et orientation générales

Outre la formation prévue à l’étape 2 concernant les dangers établis et la formation relative à l’utilisation et à l’entretien de l’équipement de protection, déterminez l’orientation et la formation qui seront fournies, en précisant les dates ou les délais convenus.

L’orientation générale sur le lieu de travail et la formation relative à l’emploi peuvent porter sur bon nombre des attentes précisées dans le programme-cadre, mais une formation au SIMDUT adaptée au lieu de travail sera requise dans la plupart des lieux de travail où l’élève travaille avec des produits visés par le SIMDUT ou à proximité. Certains lieux de travail ont d’autres exigences en matière de formation; par exemple, l’élève devra se familiariser avec la façon de circuler dans une usine, les règles de circulation des véhicules, les politiques et procédures en matière de ressources humaines, etc.

Dans tous les cas, les élèves doivent recevoir de la formation sur les procédures d’urgence, c.-à-d. sur ce qu’il faut faire en cas d’incendie, de déversement de produits chimiques ou de toute autre situation d’urgence similaire et sur ce qu’il faut faire s’ils se blessent, où doivent-ils aller, qui doivent-ils informer, etc.

EXEMPLE:

Formation générale en matière de sécurité/nature de la formation

Date(s) ou délais

Formation au SIMDUT (cette formation peut être comprise dans la formation relative aux dangers si l’élève travaille avec des produits visés, mais s’il travaille uniquement à proximité de ces produits, une familiarisation au programme de SIMDUT du lieu de travail serait indiquée).

 

Orientation générale sur le lieu de travail – visite du lieu de travail, emplacement des extincteurs, des postes de premiers soins et des sorties de secours, procédures d’évacuation, fiches signalétiques, babillards du personnel, etc.

 

Formation professionnelle : méthodes d’exploitation courantes, y compris

l’utilisation des dispositifs de sécurité, les procédures de verrouillage, les règles d’utilisation, etc.

 

Procédures d’urgence : ce qu’il faut faire en cas d’incendie ou d’autre situation d’urgence.

 

Procédures relatives aux blessures : ce qu’il faut faire si une ou un élève se blesse, où il faut se rendre, quelle est la personne à informer.

 

Autre formation requise par l’employeur ou déterminée au cours du processus d’évaluation.

 

*Pour les élèves inscrits au Programme d’apprentissage pour les jeunes de

l’Ontario (PAJO), formation en santé et sécurité liée au métier.

 

* Tous les élèves qui participent au PAJO, qu’il s’agisse ou non d’apprenties ou d’apprentis inscrits, doivent inclure dans leur plan d’apprentissage personnalisé tous les éléments pertinents relatifs à la santé et à la sécurité des normes de formation et de l’horaire de formation de leur métier. L’inclusion de ces éléments permettra de fournir t suivre.

Étape 5 : Déterminer précisément qui assurera la supervision

Les deux principales causes de blessures au travail sont une supervision insuffisante des élèves et l’absence ou l’insuffisance de la formation. Assurez-vous que l’élève sera supervisé par une personne se trouvant à son poste de travail ou à proximité, qui l’observera continuellement, lui fera des observations lorsque les tâches ne sont pas exécutées adéquatement ou en toute sécurité et répondra à ses questions.

Envisagez d’indiquer le nom de la superviseure ou du superviseur de l’élève dans l’évaluation du stage en matière de sécurité, pour que tous les intervenants sachent exactement qui surveillera le travail de l’élève.

Étape 6 : Inclure une note indiquant que les changements apportés aux tâches, y compris l’affectation à de nouvelles tâches, doivent être signalés

Envisagez d’inclure une note qui rappelle à l’employeur, à la superviseure ou au superviseur qu’il faut revoir les besoins de formation en matière de sécurité si un nouveau travail ou des tâches différentes sont confiés à l’élève, afin que ce dernier reçoive l’orientation, la formation et l’équipement de sécurité nécessaires.

Soulignez également que vous voulez être informé avant que l’élève n’entreprenne de nouvelles tâches.

Note : Si on vous avise que des changements ont été apportés au travail ou aux tâches de l’élève, saisissez cette occasion pour revoir les étapes 1 à 3 de la présente section pour déterminer si le lieu de travail présente de nouveaux dangers et si une nouvelle formation sur l’équipement de protection s’avère nécessaire.

Étape 7 : Déterminer si le stage est approprié compte tenu des résultats de l’évaluation

Selon les renseignements fournis pendant la réunion d’évaluation, prenez note de la date de la réunion et indiquez si vous recommandez ou non que l’élève suive ce stage. Cette recommandation se révélera utile, surtout si le stage ne répond pas aux besoins éducatifs des élèves ou aux exigences de sécurité, car les enseignantes et enseignants de l’éducation coopérative qui envisageront le même stage à l’avenir pourront en tenir compte.

Vous pouvez décider de refuser le stage :

N’hésitez pas alors à dire « non, merci! »

Avant de vous quitter le lieu de travail

→ Examen : Vous pouvez récapituler votre conversation en passant en revue les heures de travail, les attentes relatives au comportement de votre élève et votre demande d’être avisé(e) de tous les changements au travail au cours du stage.

→ Blessures : Vous pouvez envisager à ajouter une note aux documents que vous laisserez à l’employeur lui rappelant de vous tenir au courant de toute blessure que l’élève pourrait subir et qu’il doit aviser le ministère de l’Éducation si l’élève est grièvement blessé.

→ Affectation : Si vous avez l’intention de demander à l’élève d’effectuer une activité dans le lieu de travail et de le rappeler pour la première séance d’intégration, telle qu’une activité prévue à la section sur la préparation au stage du présent document, vous pouvez en aviser l’employeur de sorte qu’il puisse aider l’élève à accomplir cette activité.

Élèves en stage professionnel : le ministère du Travail veille à l’application de la loi

Il existe des  choses que vous devriez savoir si une inspectrice ou un inspecteur du ministère du Travail visite le lieu de travail où travaille votre élève. Par exemple, l’inspectrice ou l’inspecteur pourrait poser à l’élève des questions sur le travail sur le système de responsabilité interne ou la formation qu’elle ou il a reçu de vous ou de l’employeur au sujet de l’exposition possible à des dangers en milieu de travail. Les inspecteurs de santé et de sécurité du ministère du Travail de l’Ontario font appliquer la Loi sur la santé et la sécurité au travail et ses règlements par les deux moyens principaux suivants :

  1. Inspection
    Les inspecteurs du ministère du Travail inspectent les lieux de travail de l’Ontario pour assurer l’observation de la Loi sur la santé et la sécurité au travail et ses règlements connexes.

Cette loi énonce clairement les responsabilités des parties du lieu de travail (p. ex. propriétaire, employeur, superviseur, travailleur, etc.) pour assurer la sécurité des travailleurs. Lorsqu’un inspecteur de santé et de sécurité du ministère du Travail mène une inspection dans un lieu de travail, il pourrait exiger que les parties du lieu de travail lui fournissent les renseignements nécessaires pour qu’il détermine s’ils respectent les dispositions de la loi et de tout règlement connexe.

  1. Enquête
    Les inspecteurs du ministère du Travail enquêtent sur les accidents du travail, les plaintes et les refus de travailler.

Voici d’autres points que vous devriez connaître

Âge minimum

La Loi sur la santé et la sécurité au travail vise principalement à protéger les travailleurs contre les dangers en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail. Elle établit les devoirs de toutes les parties du lieu de travail et les droits des travailleurs, ainsi que les marches à suivre pour éliminer les dangers au travail et prévoit les mécanismes d’application de la loi.

Il incombe aux employeurs de s’assurer que les dispositions sur l’âge minimum des règlements afférents à la Loi sur la santé et la sécurité au travail sont respectées sur le lieu de travail. Les inspectrices et les inspecteurs du ministère du Travail peuvent rendre desordonnances liées à l’âge à l’endroit de l’employeur.

En général, l’âge minimum pour travailler en Ontario est de 14 ans pour la plupart des emplois. Certains règlements pris en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail prévoient des âges minimums plus élevés pour certains types de travail.  

Dans les restaurants, les aires de préparation des aliments sont considérées comme des usines et l’âge minimum y est de 15 ans, tandis que l’aire de la caisse enregistreuse est une usine et l’âge minimum y est de 14 ans.

Il est interdit pour un employeur d’employer des personnes dont l’âge est inférieur à l’âge prescrit dans le lieu de travail de l’employeur ou près de celui-ci ou de permettre à ces personnes de se trouver dans le lieu de travail ou près de celui-ci (dispositions 25 (2) (f) et 25 I2) (g) de la Loi sur la santé et la sécurité au travail.

Avis

Les employeurs sont tenus d’aviser le ministère du Travail si quiconque se blesse grièvement ou se tue sur le lieu de travail.

Enquêtes

Quand un élève non rémunéré se blesse sur le lieu de travail, l’inspectrice ou inspecteur peut faire enquête sur les circonstances de l’incident et déterminer s’il y a eu des contraventions à la Loi sur la santé et la sécurité au travail ou ses règlements. Un employeur offrant des stages doit signalerun incident au ministère du Travail et certaines parties du lieu de travail (p. ex. comité mixte de santé et de sécurité, délégué à la santé et la sécurité au travail) comme il est indiqué aux articles 51 et 52 de la Loi.

Les peines maximales pour une contravention à la Loi ou ses règlements sont indiquées à l’article 66 de la Loi sur la santé et la sécurité au travail. Une poursuite en justice peut mener, pour chaque condamnation, à :

Émission d’une ordonnance

Lorsqu’une inspectrice ou un inspecteur du ministère du Travail détecte un cas de non-conformité à la Loi sur la santé et la sécurité au travail et aux règlements applicables ou à l’un des deux, elle ou il pourra donner des ordonnances. Ces ordonnances pourraient exiger une conformité immédiate à la disposition législative pertinente, p. ex. avant que l’inspectrice ou l’inspecteur quitte le lieu de travail, ou à une date limite prévue dans le futur et à laquelle un avis écrit de conformité doit être fourni au ministère du Travail.

Lorsqu’un élève non rémunéré enfreint la Loi sur la santé et la sécurité au travail (pas de casque de protection, enlever un dispositif de protection, etc.), une ordonnance peut être émise contre lui s’il est un « travailleur » en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail. On peut aussi envisager d’émettre une ordonnance, une assignation ou une contravention contre la superviseure ou le superviseur ou l’employeur ou les deux en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail quand, par exemple, lorsqu’on a déterminé qu’un élève non rémunéré a enfreint une disposition de la Loi.

L’objectif du ministère est que tous les lieux de travail se conforment de manière autonome à la Loi sur la santé et la sécurité au travailet ses règlements connexes grâce à un système de responsabilité interne (SRI) qui fonctionne bien. Conformément au SRI, chaque personne (p. ex. les travailleurs, les employeurs et les superviseurs) dans le lieu de travail a un rôle à jouer pour assurer la santé et la sécurité dans le lieu de travail. Lorsqu’un lieu de travail ne se conforme pas à la loi d’une façon autonome, le ministère du Travail peux imposer des mesures d’application de la loi progressives, qui commencent par l’émission d’ordonnances et peuvent se solder par une poursuite en justice.

Les inspectrices et les inspecteurs font partie du service chargé de l’application de la Loi au ministère du Travail; leur rôle comprend les tâches suivantes :

Pour votre commodité.

La plupart des conseils scolaires mettent à la disposition des enseignantes et des enseignants un formulaire normalisé à utiliser lors des évaluations des stages. Nous avons inclus ci-dessous le « Guide d’évaluation des stages » de l’AECO à des fins de référence à l’intention des conseils scolaires qui ne disposent pas d’un pareil formulaire. Note : Vous pouvez télécharger le formulaire de l’AECO à la section sur les ressources.

GUIDE D’ÉVALUATION DES STAGES

Le document de politique Éducation coopérative et autres formes d’apprentissage par l’expérience, 2000 stipule que l’évaluation des stages doit porter sur leur valeur éducative et sur les conditions relatives à la santé et à la sécurité.

Date :

Stage:

Adresse :

Téléphone :

Télécopieur :

Employeur/superviseur(e) de stage :

Poste de l’élève :

Enseignant(e) d’éducation coopérative :

École :

Engagement envers l’apprentissage par l’expérience

Au cours des discussions avec l’employeur ou avec le superviseur/la superviseure, il faut lui expliquer :

Déterminez si ces derniers veulent ou peuvent :

Nom, s’il y a lieu :

Commentaires :

Milieu d’apprentissage

À l’aide des observations effectuées au cours d’une tournée des installations, plus précisément de l’endroit où l’élève travaillera, et des discussions avec l’employeur ou le superviseur/la superviseure, vous serez en mesure de déterminer si :

Commentaires :

Santé et sécurité

Amorcez la discussion avec l’employeur ou avec le superviseur/la superviseure en lui expliquant les attentes relatives à la préparation au stage et à l’intégration auxquelles les élèves ont satisfait en classe en matière de santé et de sécurité.

Assurez-vous que les questions et les exigences en matière de santé et de sécurité font partie du plan d’apprentissage personnalisé de l’élève (p. ex., l’EPI, la formation, etc.).

Déterminez tous les dangers latents et toutes les situations auxquelles l’élève pourrait faire face ainsi que toutes les pièces d’équipement et toutes les machines avec lesquelles elle ou il devra travailler. Voici une liste de dangers possibles. Est-ce que le stage ou les tâches attribuées à l’élève comprennent :

Commentaires :

Remarque : Lorsque vous recommandez ou non un stage, assurez-vous que les tâches que l’on permettra aux élèves d’effectuer sont conformes aux politiques et aux procédures du conseil scolaire.

Formation

Si vous avez indiqué un danger quelconque ci-dessus, veuillez préciser le type de formation sur la sécurité qui sera offerte à cet égard (p. ex., nom de la personne qui donnera la formation, heure à laquelle elle aura lieu et équipement de protection individuelle requis).

Tableau récapitulatif des formations

Emploi dangereux/tâche

dangereuse

Formation à donner

relativement au danger

Donnée par

Date de la

formation

EPI requis

-

-

-

-

-

Équipement de protection requis et mesures à prendre :

Certains types d’équipement de protection nécessitent une formation spécialisée pour assurer que l’équipement, comme les appareils respiratoires, est bien utilisé et bien ajusté. Il est essentiel que l’élève apprenne à se servir correctement de tout équipement afin que ce dernier lui fournisse la protection voulue. Ceci peut comprendre les lunettes de sécurité qui ne vous protègent pas si elles ne sont pas bien ajustées ou que vous les portiez incorrectement.

Tableau récapitulatif des équipements de protection requis et des mesures à prendre

Équipement de protection requis

et mesures à prendre

Quotidiennement ou à l’occasion?

Formation

donnée?

Fourni par

l’employeur?

Founir par

l’élève?

Bottes de sécurité (à semelle point vert)

       

Chaussures de sécurité (à embout d’acier)

       

Autres chaussures (préciser)

       

Lunettes de sécurité

       

Dispositif de protection anti-bruit (préciser)

       

Masque anti-poussières

       

Gants (type)

       

Autre

       

Immunisation ou tests préventifs requis : _____________________________________

Certificat de police requis : ________________________________________________

Formation et orientation globales :

Outre la formation relative aux dangers mentionnés ci-dessus ou à l’utilisation d’équipement de protection individuelle, déterminez les séances d’orientation qui seront fournies à l’élève, les dates de celles-ci et le délai à respecter.

Formation et orientation globale

Formation et orientation globales :

Date(s) ou délai

Formation au SIMDUT

Orientation générale sur le lieu de travail :tournée du lieu de travail, plan

d’évacuation, emplacement des extincteurs, des postes de premiers soins, des sorties de secours, des fiches signalétiques, des babillards destinés aux employés, etc.

Autre formation requise par l’employeur ou déterminée au cours du processus d’évaluation :

 
Politiques du lieu de travail

Présentez le sujet à l’employeur ou au superviseur/à la superviseure en lui expliquant les attentes relatives à la préparation au stage et à l’intégration auxquelles les élèves ont satisfait en classe en matière de droits de la personne , de discrimination et de harcèlement.

Commentaires:

Stage :

Conservez les guides d’évaluation des stages selon les politiques et directives du Conseil scolaire.

Section 3 – Formation avant le stage : Leçons sur la sécurité

Introduction

Dans le cadre de leur préparation au stage, les élèves des programmes d’éducation coopérative et d’expérience de travail doivent recevoir une formation sur la santé et la sécurité au travail. La politique sur l’éducation coopérative énonce huit attentes d’apprentissage liées à la sécurité qu’il faut satisfaire pour préparer les élèves à leur stage.

Les activités en classe choisies, les examens, le suivi et les idées d’intégration recommandés dans la présente section aideront à atteindre cet objectif en enseignant, en mettant à l’épreuve et en renforçant les fondements de la santé et de la sécurité.

Pour vous aider à vous assurer que vos élèves peuvent démontrer qu’ils ont acquis les compétences et les connaissances liées à la sécurité exigées aux termes de la politique, vous trouverez dans la présente section un tableau pratique qui dresse la liste des huit attentes liées à la sécurité et renferme également des renseignements connexes et des activités correspondantes visant à faciliter la prestation de ce programme, que ce soit en classe ou dans le lieu de travail.

Même s’il est essentiel de satisfaire les attentes concernant le cours d’éducation coopérative, le but principal des leçons sur la sécurité en classe est de s’assurer que les élèves ont les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler en toute sécurité lors de leur stage. Idéalement, ces leçons leur permettront également d’acquérir des compétences qu’ils pourront utiliser tout au long de leur vie professionnelle.

À mesure que l’éducation coopérative et les autres formes d’apprentissage par l’expérience se développeront, de plus en plus d’élèves choisiront ces types de cours pour compléter leurs crédits d’études secondaires. Les enseignantes et les enseignants doivent être prêts à recourir à différentes approches pour rejoindre les élèves et leur permettre de développer leurs nombreuses habiletés.

Le présent document présente des stratégies pour les nouveaux élèves des programmes d’éducation coopérative et pour les élèves ayant des besoins d’apprentissage particuliers, ainsi que des idées pour ceux qui sont inscrits à la majeure haute spécialisation.

Vous avez une journée d’apprentissage par l’expérience?

Pour vous assurer qu’ils sont bien préparés, pensez à utiliser les documents à distribuer aux élèves et aux parents figurant dans la Section 4 (Préparation au stage : Avant qu’ils ne franchissent la porte).

Éducation générale sur la santé et la sécurité et sensibilisation aux problèmes de sécurité dans le lieu de travail

Les activités suggérées dans ce tableau sont toutes de bonnes façons de fournir des renseignements généraux sur tous les aspects de la santé et de la sécurité au travail. Pour en faciliter la consultation, elles sont regroupées en deux catégories :

  1. Par expérience des élèves en éducation coopérative : des élèves ayant des besoins particuliers et qui font l’apprentissage des aptitudes à la vie quotidienne inscrits à des programmes d’apprentissage par l’expérience pour la deuxième fois ou à tout autre programme spécialisé après avoir terminé leur premier programme d’éducation coopérative, tel qu’une majeure haute spécialisation.
  2. Les activités de chaque quadrant sont classées selon un ordre logique de prestation : de la première activité d’introduction à celle qui servira d’activité de conclusion – pour les élèves qui sont toujours inscrits au programme Passeport Sécurité et qui sont sur le point d’obtenir leur certificat Passeport Sécurité.

N’oubliez pas que ces activités générales suggérées doivent être adaptées aux activités liées à une attente particulière, telles que celles qui figurent aux pages qui suivent. Ces activités suggérées sont appariées aux attentes particulières afin de vous aider à passer en revue toutes les exigences en matière de formation avant le stage prévues dans le programme-cadre d’éducation coopérative du ministère de l’Éducation.

Vous pourriez traiter des attentes particulières avant d’effectuer des activités générales sur la sécurité, afin de vous assurer ainsi de répondre aux attentes avant le stage. Cette formation sur la sécurité offre à vos élèves les connaissances fondamentales dont ils ont besoin avant de se rendre sur leur lieu de travail où l’employeur ou leur superviseure ou superviseur leur donneront la formation sur la santé et la sécurité liée au lieu de travail pour effectuer leur travail en toute sécurité.

Vous pourriez également utiliser un grand nombre de vos propres activités qui ont fait leurs preuves. C’est même une excellente idée! On n’en sait jamais trop sur la santé et la sécurité!

Activités à l’appui de la sensibilisation et de l’acquisition de connaissances générales sur la santé et la sécurité

Les activités figurant ci-dessous se trouvent à la Section 5 (Séances d’intégration soclaire) et la Section 6 (Activités en classe).

 

Première inscription à un programme d’éducation coopérative

Deuxième inscription à un programme d’éducation coopérative

Conférenciers invités

Bingo sur la sécurité

Présentation de cas – ou  Bonnes pub!

 

Conférenciers invités

Exploration des problèmes de sécurité des travailleurs

Vidéo « Lost Youth »


 

Majeure haute spécialisation

S’il ne s’agit pas de leur première inscription à un programme d’éducation coopérative

Élèves ayant des besoins particuliers ou faisant l’apprentissage des aptitudes à la vie quotidienne

Utilisez des activités des deux programmes d’éducation coopérative si les élèves n’ont jamais été inscrits à un programme d’éducation coopérative auparavant. Voici toutefois des suggestions pour un apprentissage davantage axé sur le secteur (invitez une conférencière ou un conférencier spécial associé à leur majeure haute spécialisation).

Annonces télévisées de la CSPAAT

Conférenciers invités

NOTE : Le guide Travailleur avisé, travailleur en santé!

Ressources pour les enseignants dont les élèves présentent des besoins d’apprentissage particuliers vous

présente des leçons spéciales. Vous pourriez également consulter le guide Travailleur avisé, travailleur en santé!

destiné au personnel enseignant au niveau élémentaire.

Certaines de ces activités se trouvent dans ces deux documents. Les activités marquées d’un astérisque (*) sont NOUVELLES.

Quelles sont mes responsabilités au travail

Charades* : peuvent être modifiées

Bingo sur la sécurité* : peut être modifié

Casse-tête

Veillez à ce que la sécurité arrive en tête!*

Attentes particulières en matière d’apprentissage au chapitre de la santé et de la sécurité
Attentes particulières en matière d’apprentissage au chapitre de la santé et de la sécurité 2

Attentes en matière d’éducation coopérative

Renseignements destinés au personnel enseignant

Activités suggérées

1.    Compréhension des règles de santé et de sécurité au travail

Seuls des renseignements généraux sur les règles de santé et de sécurité peuvent être abordés en classe. Il est plus essentiel de connaître les règles de sécurité relatives au stage qui doivent être expliquées par l’employeur dans le lieu de travail.

·         Repérer les dangers

·         Amorce sur la sécurité : Dangers

·         physiques

·         Amorce sur la sécurité : Germes

·         Amorce sur la sécurité : Ergonomie

2.    Bon usage de l’équipement de sécurité, notamment les extincteurs d’incendie et les détecteurs de fumée et d’oxyde de carbone

Seuls des renseignements généraux sur l’équipement de sécurité peuvent être abordés en classe, avec peut-être une démonstration. L’élève doit également recevoir une orientation concernant tout l’équipement de sécurité requis pendant le stage.

§  Extincteurs d’incendie

3.    Compréhension de la nécessité de porter l’équipement de protection individuelle (lunettes de travail, gants, bottes, tabliers)

Les documents traitent des types d’équipement de protection individuelle (EPI) et des situations dans lesquelles utiliser chaque type. Des notions de base devraient être inculquées aux élèves en classe, mais il importe surtout de les préparer à utiliser ou à porter l’EPI nécessaire pour le stage.

§  Équipement de protection

§  Guide d’introduction à la sécurité :

§  Matériel de sécurité

4.    Compréhension de la Loi sur la santé et la sécurité au travail

Les ressources générales dont la liste figure au début du présent chapitre et les activités énumérées dans la colonne de droite fourniront des renseignements sur les principaux domaines visés par la Loi.

§  Discussion en classe sur les droits et les responsabilités dans le lieu de travail

§  Amorce sur la sécurité : Règles de sécurité

5.    Façon de manipuler les matières et l’équipement comme il est spécifié dans le programme de formation sur le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

Les leçons en classe devraient se concentrer sur les modalités générales du SIMDUT, pour que les élèves puissent interpréter les étiquettes et les fiches signalétiques, connaître les symboles et savoir qu’ils doivent recevoir une formation au lieu de travail.

La formation sur le SIMDUT doit comprendre une orientation et une formation au lieu de travail pendant le stage. Les élèves doivent savoir où ils doivent conserver leurs fiches signalétiques et quels produits visés par le SIMDUT ils utilisent, et apprendre à utiliser et à manipuler ces produits en toute sécurité s’ils doivent travailler à proximité d’un produit contrôle

§  Jeu de patience sur le SIMDUT

§  Amorce sur la sécurité : SIMDUT

§  Tests sur le SIMDUT : Niveaux 1, 2 et 3

6.     Compréhension de la protection que prévoit la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail.

7.    Marche à suivre pour déclarer les accidents

Les élèves doivent savoir qu’ils sont couverts par la CSPAAT lorsqu’ils font des stages scolaires et qu’il existe des exigences quant aux procédures de premiers soins à appliquer dans les lieux de travail.

Les élèves doivent signaler les lésions et blessures à leur superviseur ou employeur (même les blessures mineures peuvent faire l’objet d’une enquête et de changements pour éviter que l’incident ne se reproduise) ET à vous pour que les formulaires du CSPAAT du conseil puissent être remplis.

Note : Les enseignantes et les enseignants doivent discuter avec les élèves des sujets suivants :

§ Le fait qu’ils doivent connaître la couverture de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail dont ils bénéficient pendant leurs stages.

§ Le fait qu’ils doivent s’assurer qu’on leur explique les procédures de premiers soins dans leur lieu de travail au cours de la séance d’orientation

§ Le fait qu’ils doivent signaler à leur superviseure ou superviseur de stage toutes les blessures, quelle que soit leur gravité.

§ Les attentes des enseignantes et des enseignants concernant la déclaration des blessures des élèves :

o   TOUJOURS signaler une blessure;

o   Combien de temps après l’accident doivent-ils le signaler, les détails qu’ils doivent connaître, etc.

§ Le fait que le ministère du Travail peut enquêter sur des blessures graves

8.    Marche à suivre pour déclarer des pratiques contraires à la sécurité

Vous devez souligner le fait que les élèves doivent signaler les dangers à leur superviseure ou superviseur (exigence prévue dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail) et à vous, s’il s’agit de stages scolaires.

Vous pouvez également insister sur les exemples sur les dangers et les pratiques dangereuses.

C’est également une excellente idée d’inciter les élèves à demander le premier jour du stage à la superviseure et au superviseur quelle est la procédure pour déclarer des pratiques ou des conditions dangereuses.

§  Inspection!

Vos élèves sont-ils prêts?

Un sondage récent sur les enseignantes et les enseignants de l’Ontario révèlent que :

73 % des enseignantes et des enseignants ont déclaré qu’ils ont l’impression que leurs élèves sont bien préparés pour cerner les dangers au travail et refusent d’effectuer un travail dangereux.

78 % des enseignantes et enseignants ont utilisé les ressources du programme Travailleur avisé, travailleur en santé!

 

Section 4 – Préparation au stage : Avant qu’ils franchissent la porte

Introduction

La présente section vous donne l’occasion de discuter avec votre élève de ce que vous avez appris en conversant avec l’employeur ou la superviseure ou le superviseur lors de l’évaluation du stage et sur ce qu’il doit savoir avant de commencer son stage. Elle vous permet également de déterminer quelles sont vos attentes à son égard pendant son stage.

Les élèves doivent savoir qu’ils ont un rôle primordial à jouer en déterminant si un lieu de travail est un bon endroit où travailler. Ils devraient prendre sur eux d’évaluer si le lieu de travail est ou non un endroit sécuritaire en observant les alentours et en discutant avec les autres travailleuses et travailleurs afin de déterminer les attitudes à l’égard des pratiques de travail sans danger. Ils devraient poser des questions pertinentes, évaluer la qualité de l’information fournie et mesurer les risques avant d’accepter UN emploi.

La présente section contient également des renseignements destinés aux parents. Les parents jouent un rôle essentiel dans la sécurité de leurs adolescents. Ils trouveront dans la présente section des suggestions de sujets de discussion sur le stage avec leurs fils ou leurs filles.

Élèves

Une fois le stage terminé, l’enseignante ou l’enseignant devrait passer en revue la section sur la sécurité de l’évaluation effectuée au nom de l’élève, et l’élève devrait comprendre clairement toutes les exigences liées à l’emploi.

La conversation que vous aurez avec l’élève devrait refléter la conversation que vous avez eue avec l’employeur au cours de l’évaluation du stage. N’oubliez pas que les aspects relatifs à la sécurité d’une évaluation de stage sont bien plus que des procédures dans le cadre d’un programme d’éducation coopérative.

L’évaluation d’un lieu de travail dans le but de déterminer s’il s’agit d’un bon endroit où travailler devrait faire partie de ce que chaque travailleuse ou travailleur doit faire avant de commencer un nouvel emploi ou son quart de travail. À mesure que vous passerez en revue l’évaluation du stage et ce que l’élève doit savoir sur le stage, vous pourriez leur rappeler qu’ils devraient toujours poser ces questions lorsqu’ils ont un emploi.

Voici quelques sujets que vous pourriez traiter :

Mettez-le par écrit!

• Pour les élèves qui ont des besoins d’apprentissage particuliers, « Mon carnet de travail » est un bon outil pour inscrire les points importants sur leur stage. D’un coup d’oeil, l’élève, l’employeur, l’enseignante ou l’enseignant et les parents peuvent consulter des renseignements pertinents sur le nouveau lieu de travail de l’élève.

On peut trouver ce carnet dans la section Besoins d’apprentissage particuliers des ressources destinées au personnel enseignant des écoles de l’Ontario (élémentaire et 9e à 12e année) du site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé!

• Pour les autres élèves, pensez à créer un formulaire-type qui peut être rempli lors de votre discussion avec l’élève pour consigner des renseignements pertinents dont vous voulez vous assurer qu’ils sont au courant. Voici quelques suggestions de points qui pourraient figurer dans le formulaire :

Note : Assurez-vous d’ajouter tous les points qu’il est important, selon vous, que l’élève connaisse ou les choses que vous avez apprises lors de l’évaluation du stage.

Éducation + sensibilisation + formation en cours d’emploi = connaissances et compétences

CHAQUE élève qui fait un stage sur le marché du travail devrait connaître les renseignements sur la santé et la sécurité que vous lui avez donnés en répondant aux attentes en matière d’apprentissage du programme-cadre d’éducation coopérative.

CETTE CONNAISSANCE concordera avec la formation sur la santé et la sécurité liée au lieu de travail donnée lors du stage qui porte sur les pratiques, les politiques et les procédures concernant les dangers et le travail sans danger.

ENSEMBLE, la formation et la sensibilisation, couplées à la formation en cours d’emploi, permettront aux élèves d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour effectuer maintenant leur travail sans danger et d’avoir une expérience qui leur servira dans leur carrière future.

Feuille-conseils pour les élèves/jeunes travailleurs

Cette feuille-conseils est un excellents document à distribuer aux élèves avant qu’ils commencent leur stage prévu dans le cadre du programme d’éducation coopérative ou dans toute autre circonstance parce qu’ils contiennent des renseignements importants sur la sécurité au travail.

Protégez-vous au travail/Vous avez des droits au travail

Vous pouvez télécharger gratuitement cette feuille-conseils sur le site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé!

Parents ou tuteurs

Les parents ou les tuteurs peuvent également jouer un rôle important en vue d’assurer la sécurité de l’élève pendant le stage. Ils devraient être au courant du genre de travail auquel sera affecté leur fils ou leur fille, des engagements pris par l’employeur sur le plan de la formation ainsi que de l’équipement de sécurité que l’élève devra apporter ou porter pendant le stage. Faites part du plan d’apprentissage et de votre évaluation en matière de santé et de sécurité aux parents ou aux tuteurs pour ajouter ceux-ci au nombre des personnes qui interviendront dans le stage de l’élève.

Lorsqu’ils sont bien informés, les parents peuvent demander à leurs enfants s’ils ont reçu leur formation, leur parler des tâches qui leur ont été assignées et veiller à ce qu’ils apportent toujours leur équipement de sécurité.

Ressources des parents

  1. Donnez aux parents tous les autres renseignements sur le stage d’éducation coopérative d’un élève.
  2. Donnez ces ressources à votre conseil scolaire afin qu’il puisse informer les parents sur le rôle qu’ils ont à jouer pour assurer la sécurité de leurs enfants.
  3. Placez-les sur la table pendant les entrevues avec les parents et encouragez-les à en prendre un exemplaire.

Parents : le lieu de travail de votre fils ou votre fille est-il sécuritaire? Vous pouvez télécharger gratuitement cette feuille-conseil du site Web de Travailleur avisé! Travailleur en santé!

Activité liée au stage : Rapport de l’élève

Ce rapport, que l’élève devrait remplir au cours de sa première semaine de stage et vous remettre le premier jour d’intégration, répondra à plusieurs objectifs :

  1. Permettre aux élèves de se concentrer sur la formation et les renseignements sur la sécurité qu’ils reçoivent dans le lieu de travail.
  2. Donner aux élèves l’occasion de discuter de la sécurité sur le lieu de travail avec l’employeur qui offre le stage.
  3. Vous permettre de valider ce que vous avez tiré de l’évaluation du stage et ce que vous prévoyez qu’il se passera.

Au cours de la séance finale en classe, avant que les élèves commencent leur stage, donnez-leur la feuille de rapport et expliquez-leur ce qu’ils doivent faire. Dites-leur qu’ils doivent rendre cette feuille le premier jour d’intégration.

Vous pouvez aborder le devoir en groupe au cours de la première séance d’intégration en classe. Les élèves font rapport de leur expérience personnelle lors du stage en ce qui concerne chacune des questions de sécurité au travail énumérées dans l’activité. Cette méthode peut donner lieu à une discussion fructueuse en groupe sur des expériences très positives et en révéler d’autres qui étaient tout sauf adéquates.

À la fin de la discussion, vous pourriez recueillir ces expériences, ramasser les feuilles à la fin de la séance et les comparer individuellement à vos attentes concernant le type de travail que chaque élève effectuera et la formation qu’ils recevront, telle qu’elle a été discutée lors de l’évaluation du stage. Cherchez des questions brûlantes et des pratiques exemplaires. Vous trouverez le rapport de l’élève à la page suivante.

NOTE : Bien que cela ne soit pas essentiel, vous pourriez informer l’employeur qui fournit le stage que l’élève doit remplir ce rapport au cours des premiers jours de son stage. Si un autre employé peut aider l’élève à remplir ce rapport, l’expérience de ce dernier n'en sera qu’enrichie.

Rapport de l’élève : Première séance sur le lieu de travail

Rapport de l’élève : Première séance sur le lieu de travail

Question de sécurité

Qu’ai-je appris? Quel type de formation ai-je reçu? Comment la sécurité des travailleurs dans le lieu de travail est-elle assurée?

Règles de sécurité au travail

Les règles de l’entreprise sur la sécurité, y compris ce que tu dois faire si on te demande d’effectuer une tâche dangereuse.

 

Équipement dangereux

Comprend : équipement et outils motorisés ou électriques, véhicules ou chariots élévateurs à fourche, etc.

Équipement avec lequel je travaille :

1.

2.

3.

 

Situations dangereuses

Comprennent : travail en hauteur, travail avec des produits chimiques, travail seul, chaleur excessive ou froid extrême, violence, contact avec des personnes et des animaux contagieux ou des objets infectés

Situations au travail qui peuvent être dangereuses :

1.

2.

3.

 

Matériel de protection individuelle

Comprend : boîtes ou chaussures de sécurité, lunettes de sécurité, dispositif de protection antibruit, masque, appareil respiratoire, gants, gilet réflecteur, etc.

Matériel de protection que je porte au travail :

1.

2.

3.

 

Formation sur les procédures spéciales

et d’urgence

Comprend : visite pour te familiariser avec le lieu de travail de sorte que tu saches où se trouvent les choses, procédures en cas d’incendie ou d’urgence du lieu de travail, ce qu’il faut faire en cas d’accident

Ce que j’ai reçu :

1.

2.

3.

 

 

Section 5 – Séances d’intégration scolaire : Accent sur la sécurité

Introduction

C’est au cours des séances d’intégration que vous, en tant qu’enseignante ou enseignant, avez également l’occasion d’atteindre un certain nombre d’objectifs :

Les séances d’intégration scolaire donnent également l’occasion aux élèves de donner un sens à leurs expériences dans le lieu de travail à la lumière de ce qu’ils ont appris en classe avant le stage sur la santé. C’est le temps pour eux de démontrer qu’ils ont compris les pratiques en matière de santé et de sécurité liées à leur stage et de faire part de ces renseignements à leurs camarades et à leur enseignante ou enseignant.

La salle de classe devient ainsi un forum pour les élèves où ils peuvent avoir un regard critique sur leurs expériences personnelles de stage concernant la santé et la sécurité et partager des comportements positifs qu’ils ont observés au cours de leur stage.

Il serait bon d’avoir un ou plusieurs conférenciers invités lors de la première séance d’intégration pour parler aux élèves de la santé et de la sécurité ou de demander aux élèves d’organiser un comité sur la santé et la sécurité. Ainsi, les élèves ont deux semaines d’expérience sur le lieu de travail, ont reçu une formation sur la sécurité au travail et ont appris ce qu’on attend d’eux dans le cadre du stage en ce qui a trait à l’adoption d’un comportement et d’attitudes sains et sécuritaires. Une ou un conférencier et un comité de professionnels de la santé et de la sécurité peuvent répondre à ces questions et remettre l’apprentissage des élèves en contexte.

Demandez aux élèves de préparer une liste de questions à poser à la conférencière ou au conférencier et lui faire parvenir cette liste avant sa conférence.

Visitez le site de Travailleur avisé, travailleur en santé!  pour identifier les organismes qui offrent les services de conférenciers ou vous pourriez trouver des conférenciers du marché du travail ou d’organismes de votre collectivité.

Tirez le meilleur parti de votre conférencière ou conférencier invité(e): Questions des élèves

Inviter une conférencière ou un conférencier lors d’une séance d’intégration représente une bonne occasion pour les élèves d’en apprendre davantage sur la sécurité au travail d’un membre de la collectivité. Le moment est parfaitement choisi. Les élèves ont déjà fait leur entrée sur le marché du travail, ont vu et entendu des choses, ont suivi une formation (nous l’espérons!) et peuvent entamer une discussion plus approfondie qu’avant le stage avec la conférencière ou le conférencier. Avant l’arrivée de la conférencière ou du conférencier, demandez aux élèves de préparer un formulaire, comme l’exemple ci-dessous, pour y inscrire quelques questions à lui poser.

Les questions peuvent se concentrer autour de leur expérience de stage ou sur l’opinion, les études, la formation et les expériences de la conférencière ou du conférencier. L’exemple de formulaire ci-dessous propose quelques idées :

-----Exemple-----

Vous pourriez penser à inscrire dans le formulaire des questions standard et à demander à chacun des élèves d’ajouter deux ou trois questions pour assurer une discussion complète et enrichissante avec la conférencière ou le conférencier.

Exemple de questions à poser à la conférencière ou au conférencier

Question à poser à la conférencière ou au conférencier

Réponse

Ce que je ferai en fonction de ces renseignements

Avez-vous déjà refuse d’effectuer un travail dangereux?

   

Est-ce que mon employeur peut me demander d’être secouriste parce que je détiens un certificat de la Croix-Rouge?

   

Avez-vous déjà été témoin d’un accident de travail?

   

Pouvez-vous me dire comment je peux informer mon employeur que quelque chose me semble dangereux? Que devrais-je dire?

   

On ne m’a rien dit sur ce qu’il faut faire en cas d’urgence à mon lieu de stage. Est-ce qu’on aurait dû m’informer? À qui devrais-je poser la question?

   

Est-ce que mon employeur peut m’obliger à porter un dispositif de protection anti-bruit?

   

Section 6 – Activités en classe

Introduction

Les activités suivantes à faire en classe ont été conçues et regroupées dans le but d'aider les enseignants à réaliser les attentes d'apprentissage en matière de santé et de sécurité précisées dans le programme d’éducation coopérative. Elles permettent aux élèves de tirer profit des leçons nécessaires et essentielles sur la santé et la sécurité de façon concrète et, souvent, amusante.

La présentation de leçons stimulantes augmente la probabilité que vos élèves retiennent l'information essentielle et mettent ce qu'ils ont appris en pratique pendant leur stage. Grâce aux activités proposées dans la présente partie, ils devraient quitter votre classe avec une idée claire de ce que sont des pratiques sécuritaires de travail et de ce qu'il faut faire si quelque chose ne va pas ou n'est pas sécuritaire, et ils devraient être prêts à promouvoir leur sécurité. Les compétences, les connaissances et les attitudes que ces élèves auront acquises dans votre classe ne leur serviront pas seulement au cours de leur stage actuel. Elles les aideront à développer des attitudes positives durables qui assureront leur sécurité tout au long de leur vie.

Veuillez consulter les tableaux sur les attentes d'apprentissage du programme d'éducation coopérative qui figurent à la Section 3 de ce document (Formation avant le stage : Leçons sur la sécurité) pour comprendre le lien qui unit ces activités aux 8 attentes d'apprentissage obligatoires, ainsi que l'objectif global de l'élève bien préparé.

Bien que ces activités puissent convenir à plusieurs de vos besoins, vous trouverez également des activités coopératives spécifiques pour préparer vos élèves particuliers dans :

Pour en savoir davantage sur ces ressources et d'autres ressources très utiles, ou pour commander ces ressources prêtes à être utilisées en classe, bilingues et gratuites, consultez le site : Travailleur avisé! Travailleur en santé!

Inspection!

En petits groupes, et en collaboration avec l'école, demandez aux élèves d'inspecter un secteur de l'école. Téléchargez la liste de vérification que vous trouverez sur le site Web des ressources destinées aux enseignants, reproduisez-la et distribuez-la. Les élèves devront chercher des situations dangereuses susceptibles de causer des blessures.

Afin d'augmenter le niveau de difficulté, demandez aux élèves d'indiquer pour chaque risque identifié :

  1.  la raison pour laquelle il représente une menace,
  2. ce qui pourrait se produire si la situation n'est pas corrigée
  3. deux solutions possibles pour corriger la situation
  4. qui aviser de la présence de ce danger (quelqu'un qui occupe un poste de responsabilité)

Demandez ensuite aux élèves de numéroter leurs risques par ordre décroissant d’importance (le numéro 1 indiquant un danger imminent pour les autres qui requiert une attention immédiate, car quelqu’un pourrait être blessé sur-le-champ; le numéro 2, une situation devant être corrigée dans les meilleurs délais; et le numéro 3, un risque qui ne menace pas personne pour le moment, mais qu’il faudra éventuellement examiner) et de déposer leur rapport écrit. Consultez le site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé! pour télécharger la liste de contrôle.

Repérer les dangers

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Tout le monde peut le faire! Observez l'illustration représentant un bureau ou une cuisine et identifiez les risques potentiels.

Téléchargez les images en grandeur réelle du bureau et de la station-service, ainsi que les réponses pour l'enseignant à l'adresse suivante :

Afin d'augmenter le niveau de difficulté, demandez aux élèves d'inscrire :

  1. la raison pour laquelle ces risques constituent un danger,
  2. ce qui pourrait se produire si la situation n'est pas corrigée,
  3. comment éliminer le risque.

Bonnes pubs

On trouve sur le Web une foule de renseignements qui visent à conscientiser les jeunes sur les questions de santé et de sécurité au travail.

Demandez aux élèves de trouver de l’information sur la sécurité au travail des jeunes travailleuses et travailleurs.

Voici deux excellents points de départ à la recherche :

Ministère du Travail de l’Ontario

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail

Ces sites leur donneront accès à d’autres documents Internet qui pourront être utilisés dans le cadre de l’activité décrite dans l’encadré à droite.

Quoi faire

En petits groupes, les élèves vont créer une publicité d’une à trois minutes sur la sécurité au travail sous forme d’un sketch ou de vidéos qu’ils présenteront à la classe. Des élèves peuvent aussi faire des affiches sur la sécurité au travail qu’on peut exposer dans les classes.

Les publicités devraient contenir des messages clés tels :

Casse-tête pour améliorer son vocabulaire sur la sécurité au travail

Divers types et niveaux de jeux de lettres conçus pour renforcer le vocabulaire de la santé et de la sécurité dans lieux de travail sont accessibles sur le site Web des enseignants.

Sont offerts :

Vous les trouverez à sur le site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé!

Les réponses pour chacun de ces jeux sont également disponibles.

SIMDUT – Jeu de patience

Comme vous le savez, l'une des attentes relatives à la sécurité de la politique du programme d'éducation coopérative a trait au SIMDUT. L'activité suivante porte sur cette attente. Comme le SIMDUT fait partie du programme d'études des sciences en 9e et en 10e année et que les sciences sont obligatoires à ces stades-là, l'activité qui suit constituer une revue pour la plupart des élèves.

Séparez la classe en six groupes. Chaque groupe doit explorer un sujet et faire une présentation d'une durée de 10 à 15 minutes au reste de la classe en utilisant du matériel visuel pour exposer le sujet.

Répartition des projets

Groupe 1 : le SIMDUT (qu'est-ce que c'est, qu'est que ça suppose, la loi ontarienne)

Groupe 2 : les symboles SIMDUT (catégories A, B, C, D-1)

Groupe 3 : les symboles SIMDUT (catégories D-2, D-3, E et F)

Groupe 4 : la formation des travailleurs (qu'est-ce qui est requis)

Groupe 5 : les fiches signalétiques santé-sécurité

Groupe 6 : les étiquettes – celles des fournisseurs et celles sur le lieu de

Les élèves peuvent trouver des renseignements utiles en ligne aux adresses suivantes :

Santé Canada

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail Ministère du Travail de l’Ontario

Une idée brillante!

Faites passer à chaque élève un test sur le SIMDUT du programme Travailleur avisé, travailleur en santé! à la fin de cette activité. Vous trouverez le test dans le section « Tests » de ce document.

Équipement de protection

Préparez une liste de diverses professions et demandez aux élèves d'identifier quelques-uns des dangers auxquels s'exposent les travailleurs dans ces professions et demandez-leur de donner des exemples d'équipement de protection utilisé dans ces professions. Exemple :

Équipement de protection

Profession ou secteur d’activité

Dangers (exemples)

Équipement de protection

Chirurgiens, dentistes,

vétérinaires

Germes, planchers glissants

Masque, gants, lunettes de protection, blouse, chaussures non glissantes

Personnel infirmier, personnel

hospitalier

Germes, produits chimiques, planchers

Masque, gants, lunettes de protection, blouse, chaussures non glissantes

Restauration

Produits chimiques, planchers glissants

Tablier, filet à cheveux, gants, chaussures

Vente au détail

Nettoyants, solitude

Gants, plan de sécurité/avertisseurs

Aménagement paysager, travail en plein air

Soleil, outils, produits

chimiques

Chapeaux, gants, tabliers

Buanderie

Charges à soulever, produits chimiques, germes

Gants, chaussures de protection, blouses

Services de garderie

Germes, charges à soulever, produits chimiques

Gants

Construction immobilière

Chutes, chutes de matériaux

Casque de protection, système de retenue, bottes

Réparation automobile

Graisse, outils, debris projetés

Gants, lunettes de sécurité, chaussures de protection

Fabrication

Machines, bruit, produits

chimiques

Lunettes de sécurité, dispositifs de protection antibruit

Explorer des problèmes de sécurité des travailleurs : Différents types de formules de travail

Divisez la classe en plusieurs groupes. Demandez à chaque groupe de choisir un type de travail non traditionnel dans la liste suivante de cinq modalités courantes. Demandez aux élèves de supposer qu'ils travaillent dans ce type de circonstance. Cette activité pourrait également être réalisée en mode de travail individuel.

Cinq formules :

  1. Travail à temps partiel : Après l’école, vous travaillez 15 heures par semaine dans un dépanneur. On vous laisse souvent seul dans le magasin.
  2. Quarts de travail de 12 heures : Vous faites des quarts de 12 heures dans une usine pendant l’été.
  3. Petite entreprise : Vous travaillez pour l’entreprise d’aménagement paysager de votre oncle pendant l’été.
  4. Emploi à contrat temporaire : Vous travaillez à la piscine municipale avec un contrat temporaire et on vous a demandé de peindre les vestiaires.
  5. Travail à domicile : Vous travaillez chez vous sur votre ordinateur pour une grosse boîte de télémarketing.

Chaque groupe devrait discuter des questions suivantes et se préparer à présenter des réponses à la classe en vue d’une discussion. Encouragez les élèves à partager leur propre expérience de travail à temps partiel, à contrat, etc.

  1. Quels seraient les défis à la santé et à la sécurité du travailleur?
  2. Quelles mesures faudrait-il prendre pour se protéger ou protéger ses collègues?

Vous trouverez les réponses sur le site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé!.

 

Charades!

Que diriez-vous de jouer aux charades sur le thème de la sécurité? Demandez aux élèves d'inventer les énigmes ou choisissez parmi les idées suivantes. Procurez-vous un chronomètre et amusez-vous!

Construction

Porter des gants de caoutchouc

Porter une ceinture de sécurité

Lire une étiquette du SIMDUT

Utiliser une scie circulaire à table

Diriger la circulation

Inspection de sécurité

Formation sur la sécurité

Dispositifs de protection antibruit

Travail dangereux

Demander les premiers soins

Chaussures de sécurité

Conduire un bulldozer

Aviser son patron

Discussion en classe sur les droits et les responsabilités dans les lieux de travail

Vous pouvez fournir les cas suggérés ci-dessous aux élèves ou leur en faire la lecture et lancer une discussion sur ce qu’ils feraient dans chacun des cas, en exerçant leurs droits en tant que travailleurs. Vous pouvez également demander aux élèves de présenter des situations vécues au travail dont ils aimeraient discuter ou qu'ils souhaiteraient simuler. Encourager les élèves à parler de ce qui s'est révélé efficace et inefficace dans chaque cas. Des éléments de discussion sont inclus à votre intention.

Le droit de savoir

Situation : Jean, un superviseur, donne à Marie, une employée, un contenant de produits chimiques à utiliser pour enlever la graisse du fourneau. Le contenant ne porte aucune inscription. Il n’y a aucune étiquette du SIMDUT. Marie demande à Jean de quel type de produit chimique il s'agit et s’il possède une fiche signalétique de ce produit. Jean lui répond qu’il examinera l’étiquette du fabricant sur un autre contenant du même produit, lira la fiche signalétique et lui communiquera les renseignements. Il veille également à ce qu’une étiquette soit immédiatement apposée sur le contenant.

Discussion : Marie aurait pu refuser sur-le-champ d’utiliser le produit, mais elle a préféré communiquer d’abord ses inquiétudes à son superviseur. Elle a reconnu que l’utilisation d’un produit dont elle ne connaissait pas exactement la composition présentait un risque; elle a évalué la situation et a conclu qu’on ne lui avait pas fourni les renseignements requis. Jean a écouté Marie et a constaté l’absence de l'étiquette requise. Il a trouvé les renseignements permettant à Marie de travailler sans risque et de respecter les mesures de sécurité adéquates; il a ainsi fait le nécessaire pour corriger une situation qui aurait pu constituer une menace pour Marie.

Le droit de participer

Situation : Paul a remarqué que les étagères du magasin étaient trop hautes et que s’y empilaient des articles trop lourds qui pouvaient tomber sur lui ou sur des clients. Lorsque Julie, sa superviseure, lui a demandé de placer d’autres articles sur ces étagères, Paul s’est inquiété. Les objets déjà empilés ne semblaient pas bien stables; le seul fait d’exercer une pression du mauvais côté suffirait pour que tout s’écroule. Il a indiqué à Julie que l’étagère présentait un risque parce que les articles pouvaient tomber. Julie a reconnu le fait et ils ont enlevé en toute sécurité les articles et les ont rangés de nouveau dans l’entrepôt. Lorsque le délégué du comité sur la santé et la sécurité au travail est venu faire une inspection des lieux, Paul lui a suggéré de faire installer des étagères supplémentaires pour que l’empilage soit sécuritaire.

Discussion : Paul a exercé son droit de participer en informant sa superviseure du risque de blessure pour les travailleurs ou le public. En enlevant des articles sur les étagères, sa superviseure a rempli son devoir qui consiste à veiller à ce que le lieu de travail ne présente pas de risques. Paul a également participé en informant le délégué du comité sur la santé et la sécurité au travail de la situation. Le comité peut faire des recommandations à la direction au sujet de l’installation d’étagères supplémentaires.

Le droit de refuser d'effectuer des travaux dangereux

Situation : Julie est remplacée par Alex, également superviseur. Alex demande à Paul de réapprovisionner les étagères, mais cette fois-ci, avec des articles plus lourds. Il veut que toutes les marchandises soient entassées sur les étagères, notamment les nouveaux articles pesant 50 livres. Paul signale à Alex que Julie et lui ont déjà discuté du danger éventuel d’empiler trop d’articles, particulièrement des articles lourds. Paul lui mentionne également qu’il n’a plus qu’un tabouret à sa disposition depuis que des personnes travaillant dans un autre service lui ont emprunté son échelle. Sans échelle, il se voit forcé de grimper sur les étagères pour atteindre le haut. Alex rejette ses objections et lui ordonne d’un ton sec d’enlever les marchandises du sol parce que les clients sont sur le point d’arriver. La question sera examinée plus tard. Paul refuse d’effectuer le travail en invoquant la Loi sur la santé et la sécurité au travail.

Alex et le membre du comité sur la santé et la sécurité qui représente les travailleurs examinent la situation et en viennent à la conclusion qu’on ne peut placer plus d’articles sur les étagères. Ils informent Paul, qui se tient tout près, de leur décision. Alex promet au membre du comité d’aviser par écrit la direction de la nécessité d’avoir des étagères supplémentaires.

Discussion : Trop occupé ou non, Paul était conscient du fait que les étagères n’étaient pas conçues pour supporter de si hautes piles de marchandises. Il aurait pu être blessé par des articles qui tombent ou se blesser lui-même en essayant de grimper sur les étagères pour placer des articles. Il a fait part de la situation à son superviseur, mais ce dernier n’a rien fait pour la régler et lui a demandé d’exécuter un travail que Paul estimait dangereux. En refusant de travailler, Paul a exercé un droit reconnu par la loi : celui de se mettre à l’abri du danger.

Extincteurs d’incendie et détecteurs de monoxyde de carbone

Comme vous le savez, l'une des attentes d'apprentissage prescrites dans l'énoncé de politique en matière d'éducation coopérative du ministère de l’Éducation est que les élèves doivent posséder une compréhension du matériel de sécurité, y compris des extincteurs et des détecteurs de monoxyde de carbone.

Internet permet d'accéder à d'excellentes sources d'information ontariennes et canadiennes sur les extincteurs et les détecteurs de monoxyde de carbone. Demandez aux élèves de chercher de l'information pertinente à présenter à la classe ou téléchargez un bulletin-conseil à partir de l'un des sites canadiens suivants. Vous pouvez également vous informer auprès de la municipalité locale. Plusieurs municipalités peuvent vous transmettre des renseignements par écrit. Voici quelques sites détaillés :

Extincteurs :

Association pour la prévention des accidents industriels (APAI) – bulletin-conseil

Prévention des incendies du Canada (prévention des incendies)

Site Web consacré aux extincteurs

Détecteurs de monoxyde de carbone :

Bureau du commissaire des incendies 

Prévention des incendies du Canada

Association canadienne de normalisation (CSA)

Société canadienne d’hypothèques et de logement (lancer une recherche sur les détecteurs de monoxyde de carbone)

BINGO sur la sécurité!

Distribuez des cartes de bingo aux élèves. Vous pouvez télécharger des cartes de bingo personnalisées conçues spécialement pour ce jeu sur la sécurité (30 cartes différentes!) à partir du site de Travailleur avisé, travailleur en santé! dans la section BINGO. Si vous désirez jouer quelques parties, il vous faudra des jetons de bingo ou quelque chose de semblable. Il est également possible d'utiliser un crayon, un stylo ou un surligneur pour marquer les cartes.

Dans cette édition spéciale du jeu de bingo, au lieu d'associer des lettres et des chiffres, les élèves devront répondre correctement à une question relative à la sécurité dans les lieux de travail et trouver la bonne réponse sur leurs cartes.

Lorsque vous aurez posé 15 questions, quelqu'un devrait avoir une ligne de bingo. Vous pouvez alors demander aux élèves de retirer les jetons sur leurs cartes, puis entreprendre une autre partie en commençant avec la question suivante sur la liste. Il est également possible de tenter d'obtenir une carte complète.

Questions de bingo :

  1. Quel est l'âge requis pour travailler dans la construction?
  2. Quel équipement de protection doit-on porter pour se protéger des objets qui peuvent pénétrer dans les yeux?
  3. Qui est toujours responsable de fournir un lieu de travail sécuritaire?
  4. Quelle est la première chose dont vous avez besoin en cas de blessure au travail?
  5. Quel droit dans les lieux de travail pouvez-vous invoquer si l'on vous demande de faire quelque chose de dangereux?
  6. Où pouvez-vous téléphoner si vous avez de sérieuses préoccupations au sujet de votre milieu de travail?
  7. Quel genre de travail nécessite l'utilisation de matériel de protection contre les chutes?
  8. Quel est l'âge requis pour travailler dans la cuisine d'un restaurant ou dans une usine?
  9. Dans quel milieu de travail est-on exposé à des dangers comme de l'huile bouillante et des planchers glissants?
  10. Quel équipement de protection les travailleurs chargés de ramasser les chariots d'épicerie devraient-ils porter?
  11. À quel moment le travailleur doit-il recevoir une formation sur la sécurité?
  12. Les travailleurs de la construction qui bâtissent des maisons doivent porter cet équipement de protection.
  13. Quel système national a été mis en place pour nous conseiller sur les risques chimiques?
  14. Chaque travailleur doit être informé de ce qu'il faut faire en cas d'incendie.
  15. Quel est l'âge requis pour travailler dans un bureau?
  16. Quel est le terme courant pour désigner les dispositifs de protection qui rendent les machines sécuritaires?
  17. Ce matériau a déjà été employé pour isoler les bâtiments, mais il était dangereux.
  18. Dans leurs lieux de travail, ces personnes doivent signaler les dangers à leurs superviseurs.
  19. Dans ces lieux de travail, les employés peuvent se faire des blessures musculaires en travaillant à l'ordinateur.
  20. Si vous travaillez à plus de 10 pieds (3 m) du sol, et que vous pouvez tomber, vous devez porter ce type d'équipement de protection.
  21. L'exposition à ce facteur de risque peut provoquer une diminution permanente de l'ouïe.
  22. Dans lieux de travail, ces personnes doivent s'assurer que vous utilisez le matériel de sécurité adéquat pour les machines et que vous portez l'équipement de protection conforme au règlement.
  23. Ce groupe est requis en présence d'au moins 20 travailleurs dans les lieux de travail.
  24. Les inspecteurs du ministère du Travail peuvent entrer dans un lieu de travail pour y faire ceci.
  25. Ce type d'équipement de protection est utilisé pour manipuler des objets chauds.
  26. Chaque employeur a l'obligation de fournir ceci à ses employés.
  27. Les travailleurs de ce secteur peuvent être exposés à des risques biologiques ou à des germes.
  28. Lorsque vous réglez votre fauteuil à la bonne hauteur pour vous installer confortablement devant l'ordinateur, vous faites appel à ____________.
  29. Si vous travaillez avec une machine, comme une scie circulaire à table, vous devez retirer ceci.
  30. Il vous faut une formation très particulière pour manœuvrer cet équipement sur un lieu de travail.
  31. Si vous n'êtes pas certain de connaître la manière appropriée de faire fonctionner une machine au travail, voici ce que vous devez faire.
  32. Cet équipement de charcuterie doit être utilisé avec un protecteur pour protéger les mains des employés de la lame rotative.
  33. Il s'agit d'un des types de blessures les plus courantes chez les travailleurs.
  34. Ce risque associé au travail apparaît lorsque l'on renverse une substance.

Réponses sur les cartes de bingo :

  1. 16 ans
  2. lunettes de sécurité
  3. employeurs
  4. premiers soins
  5. droit de refuser
  6. ministère du Travail
  7. pose de toitures
  8. 15 ans
  9. restaurants
  10. gilet de sécurité
  11. avant de travailler
  12. casques protecteurs
  13. SIMDUT
  14. procédures d'urgence
  15. 14 ans
  16. protecteurs
  17. amiante
  18. travailleurs
  19. bureaux
  20. système de retenue
  21. bruit
  22. superviseurs
  23. comité sur la sécurité
  24. inspection
  25. gants
  26. formation
  27. soins de santé
  28. l’ergonomie
  29. bijoux
  30. chariot élévateur
  31. demander de l'aide
  32. tranche-viande
  33. coupures
  34. planchers glissants

Vous pouvez télécharger des cartes de bingo personnalisées à partir du site de Travailleur avisé, travailleur en santé!

Veiller à ce que la sécurité arrive en tête… littéralement!

Préparez deux blocs de notes adhésives en y inscrivant 20 à 30 lieux de travail, termes ou syntagmes divers sur la sécurité. Quelques idées pour vous aider à démarrer vous sont fournies.

Séparez les élèves en deux équipes. Un participant appose une note adhésive prélevée sur le dessus du bloc de son équipe sur le front d'un membre de l'équipe adverse pour que tout le monde puisse le voir, sauf la personne qui l'a sur le front.

Lorsque c'est à son tour de jouer, elle pose des questions aux autres participants au sujet de la note.

On ne peut répondre à ses questions que par oui, non ou peut-être. La personne qui joue peut poser autant de questions qu'elle le souhaite, et faire autant de suggestions que possible, durant la période de temps dont elle dispose (en général, une minute).

Qu'est-ce qui est amusant dans ce jeu? Les élèves passeront du temps à discuter et à acquérir des connaissances sur les milieux de travail et à intégrer le vocabulaire relatif à la sécurité dans lieux de travail, tout en utilisant leurs capacités de déduction. Les questions et les réponses des joueurs qui s'interrogent sur un sujet qu'ils ne peuvent voir susciteront quelques rires.

Premiers soins

alarme d'incendie

formation

chèque de paie

refus de travailler

salaire minimum

extincteur blessure

construction

SIMDUT

chariots élévateurs

ceintures de sécurité

échelle défectueuse

liquides chauds

soulever des boîtes

chariot d'épicerie

superviseur

en cas d'incendie

planchers glissants

posez des questions

produits chimiques

lunettes de sécurité

friteuse

gants de caoutchouc

droits des travailleurs

bottes à embouts d'acier

germes

danger

casque de protection

balayer les planchers

urgence

travail

CSPAAT

exercice d'évacuation

parler franchement

outils

Jeu-questionnaire interactif sur la sécurité

Voici une occasion d’apprendre tout en s’amusant!

Deux équipes, deux manches et une manche finale pour déterminer le champion. Les élèves devront répondre à des questions sur des sujets tels que le SIMDUT, les dangers, les droits des travailleurs, les blessures, l’identification d’un danger et plus encore.

Ce jeu, dirigé par une animatrice ou un animateur, est un moyen amusant et interactif d’évaluer les connaissances sur la sécurité au travail de vos élèves.

Présentation de cas – bien faire les choses!

Lisez les situations suivantes et engagez la classe dans une discussion dans le but de déterminer les dangers auxquels les travailleurs se sont exposés et amenez les élèves à émettre des idées sur la façon d'empêcher ces situations de se reproduire. Des réponses vous sont fournies.

Présentation de cas.

Situation

Danger/problème

Prévention

Sarah est employée dans la cuisine d'une maison de soins infirmiers. Pour nettoyer les gros chaudrons et les grandes casseroles, elle doit les faire tremper dans une solution de nettoyage puissante. Elle a reçu une formation par rapport au SIMDUT et on lui a montré comment faire son travail de façon sécuritaire. Elle porte des gants et un tablier.

Un jour, elle retirait trois chaudrons de l'évier en même temps lorsqu'ils lui ont glissé des mains et sont retombés dans l'eau. La solution de nettoyage l'a éclaboussé dans tout le visage et dans les yeux, l'aveuglant temporairement.

Solution de nettoyage dangereuse

Yeux non protégés

  1. Employer un produit de nettoyage plus sécuritaire.
  2. Utiliser des casseroles jetables.
  3. Se servir du lave-vaisselle.
  4. Demander aux employés de nettoyer un seul chaudron à la fois.
  5. Offrir de la formation supplémentaire sur la manipulation adéquate des gros chaudrons et les grandes casseroles.
  6. Fournir des lunettes de protection contre les éclaboussures chimiques lorsque ce produit dangereux est employé.

Jeannine travaille dans un restaurant rapide.

Un jour, elle a glissé sur le plancher graisseux. En tentant de se rattraper, elle a essayé d'atteindre une barre d'appui près du gril. Elle n'a pas réussi et sa main a heurté le gril chaud. La paume de sa main a été brûlée au second degré.

Planchers glissants

Accès au gril chaud

  1. Organiser l'espace de façon à ce que la barre d'appui soit un peu plus éloignée du gril.
  2. Couvrir le plancher d'un tapis ou d'un revêtement de sol antidérapant.
  3. Déposer un écran protecteur sur le gril lorsque celui-ci est inutilisé afin d'empêcher les employés d'y toucher accidentellement.
  4. Placer un couvercle sur l'équipement où l'on utilise de la graisse pour prévenir les éclaboussures.
  5. Nettoyer immédiatement la graisse répandue.
  6. Optimiser la circulation pour éviter le passage des employés près du gril.

Daniel travaille dans une épicerie où il garnit les étagères. Un jour qu'il débarquait une lourde boîte d'un camion, il a glissé et il est tombé parce que l'asphalte était mouillée par la pluie. Il a senti une douleur aiguë dans le bas du dos. Embarrassé, il s'est relevé et a

essayé de poursuivre son travail. La douleur continuant à l'incommoder, il s'est décidé à aller consulter un médecin. Il a dû prendre un congé d'une semaine pour récupérer. À l'occasion, son dos le fait encore souffrir.

Soulever et déplacer des boîtes lourdes

Sols glissants

  1. Se renseigner pour savoir s'il existe un dispositif mécanique permettant de soulever et de déplacer les boîtes lourdes.
  2. Réduire la charge dans les boîtes.
  3. Décharger les camions dans un lieu protégé pour ne pas exposer les employés aux intempéries, au vent ou aux surfaces mouillées.
  4. Désigner deux personnes pour accomplir le travail.
  5. Donner une formation aux employés pour qu'ils apprennent comment soulever et déplacer de lourdes charges.
  6. Porter des chaussures à semelles antidérapantes.

Arlène travaille au comptoir de charcuterie d'une épicerie. Sa superviseure lui demande

de nettoyer le tranche-viande, même si elle ne l'a jamais fait auparavant et n'a pas reçu

de formation à cet effet. Elle pensait que le tranche-viande était éteint lorsqu'elle a commencé à le nettoyer. Au moment où elle a

commencé à nettoyer la lame, l'appareil s'est mis à fonctionner. La lame lui a sectionné un doigt de la main gauche jusqu'à l'os.

Matériel non surveillé

Employée sans formation

  1. Munir le tranche-viande d'un protecteur pour garder les mains et les doigts à l'abri de la lame rotative.
  2. Débrancher l'appareil ou verrouiller la source d'alimentation avant de nettoyer l'appareil.
  3. Aucun employé ne peut se servir du tranche-viande (ou d'autres appareils mécaniques) à moins d'avoir reçu la formation à cet effet.
  4. Offrir de la supervision.
  5. Porter des gants résistants aux coupures.

Chris travaille pour le service des travaux publics de la ville. Un après-midi où il fait chaud, la température extérieure atteint 30

degrés. Alors que Chris pelletait de la terre dans un terrain vacant, il a commencé à se sentir étourdi et confus. Il a perdu conscience

en raison de la chaleur.

Surmenage

Chaleur

  1. Mettre en place des procédures visant à limiter le travail extérieur durant les journées très chaudes.
  2. Disposer d'un endroit frais où aller se reposer.
  3. Prévoir des pauses fréquentes.
  4. Boire beaucoup d'eau.
  5. Offrir de la formation aux travailleurs sur le stress thermique et les procédures à suivre par temps chaud.
  6. S'assurer que les travailleurs sont bien supervisés et que quelqu'un est prêt à intervenir immédiatement en cas de perte de conscience.

Michael travaille dans une pizzéria achalandée. Son travail consiste à mettre la pâte dans les moules à pizza. Il prépare plusieurs moules en une minute.

Dernièrement, il a constaté que ses mains, ses épaules et son dos étaient douloureux à cause des mouvements répétitifs et des périodes prolongées en station debout.

Mauvaise posture

Mouvements répétitifs

  1. Étudier la tâche et organiser l'espace de façon à permettre à Michael de s'asseoir pour faire son travail.
  2. Alterner les tâches pour qu'il puisse faire son travail durant un court moment, puis échanger sa tâche contre celle d'un autre employé avant de revenir à celle-ci.
  3. Offrir de la formation sur des étirements et des exercices faciles à exécuter qui l'aideront à assouplir sa musculature.

Carrie travaille dans une ferme où elle ficelle des feuilles de chou-fleur. Un jour, on lui a demandé de se rendre dans les champs trop

tôt après les avoir pulvérisés. Personne ne lui a dit que la substance humide sur les plants

était un pesticide hautement toxique. Peu après avoir commencé à travailler, les bras et les jambes de Carrie se sont mis à trembler.

En se levant, elle s'est sentie étourdie et a trébuché. On l'a conduite dans une clinique.

Elle souffre encore de maux de tête, de crampes et de troubles respiratoires quelques jours après l'exposition.

Exposition aux pesticides

Absence de formation et de supervision

  1. Réduire ou éliminer l'emploi de pesticides nocifs.
  2. Attendre le nombre d'heures ou de jours nécessaires après la pulvérisation des cultures avant de retourner dans les champs.
  3. Aviser les employés des dangers.
  4. Porter des gants et des vêtements étanches s'il y a possibilité d'exposition.
  5. Porter un appareil respiratoire au besoin pour aller dans les champs contaminés de pesticides

Jason travaille dans un dépanneur. À tour de rôle, lui et les autres employés procèdent à la fermeture du dépanneur. Être seul tard le soir dans le magasin l'inquiète, mais il sait que s'il refuse d'en assumer la fermeture, le propriétaire pourrait le congédier. Le propriétaire lui a dit de remettre l'argent de la caisse aux voleurs en cas de tentative de vol,

mais il se sent encore très mal à l’aise pendant ce quart de travail.

Violence

Stress

  1. L'employeur devrait mettre en place un programme exhaustif de protection contre le vol et former ses employés à l'égard de ce programme.
  2. S'assurer que les procédures de manipulation sécuritaire de l'argent sont respectées.
  3. Installer des caméras et des boutons d'urgence selon les besoins.

Adapté d’un texte extrait du site du NIOSH (Youth @ Work) dans la section Talking Safety California

Amorces sur la sécurité

Dans les pages subséquentes, vous trouverez six amorces d'une page chacune concernant divers sujets liés à la santé et la sécurité au travail :

Ces amorces peuvent servir de plusieurs façons, y compris comme document de cours pour les élèves pour résumer les notions fondamentales et renforcer les leçons ou pour un travail. En guise de travail, séparez la classe en 6 groupes – un groupe pour chaque sujet. Attribuez un sujet sur la sécurité à chaque groupe, ainsi qu'une amorce. Demandez-leur de préparer une présentation PowerPoint ou orale avec rétroprojecteur de 5 pages sur leur sujet et d'en faire l'exposé au reste de la classe.

Attention les dangers physiques sont des causes courantes de blessures

Travailler en toute sécurité avec des machines

Chaque année en Ontario, des travailleurs perdent un doigt, un bras, une jambe ou même la vie à la suite de blessures causées par un travail exécuté avec un appareil ou une machine électrique. Les blessures les plus fréquentes surviennent lorsque le matériel n’est ni surveillé ni verrouillé (un verrou est placé sur une machine pendant l’entretien de manière à ce que personne ne puisse la faire fonctionner) ou que l’utilisateur n’est ni formé ni surveillé adéquatement.

Les machines ne réfléchissent pas, elles exécutent ce que vous leur commandez de faire ou ce qu’elles sont programmées à faire. Les jeunes travailleurs doivent apprendre à toujours respecter les machines et à ne jamais présumer en connaître suffisamment l’utilisation pour être à l’abri des blessures. Ils ne doivent jamais utiliser un appareil sans que les dispositifs de sécurité ne soit en place. Si les mains, les vêtements ou les outils peuvent entrer en contact avec une pièce mobile, des points chauds ou des conducteurs à haute tension, le dispositif de sécurité n’est pas en place. Les dispositifs de sécurité manquants ou inadéquats peuvent entraîner de graves coupures, l’amputation ou même la mort. Les employeurs sont tenus par la loi de former les travailleurs à l’utilisation sécuritaire des appareils.

Travailler en toute sécurité avec l’électricité

Nous vivons avec l’électricité. Nous devons composer avec les dangers tous les jours. La plupart du temps, des mécanismes de sécurité sont pourvus pour nous protéger, comme les disjoncteurs de fuite à la terre dans nos salles de bain et les fiches à trois broches de nos cordons électriques. Malgré tout, chaque année en Ontario, des blessures graves et des décès surviennent en milieu de travail à la suite de chocs électriques. Les travailleurs doivent pouvoir reconnaître les dangers dans les tâches faisant appel à du matériel électrique.

Travailler en toute sécurité dans les cuisines

Les coupures et les brûlures sont des causes courantes de blessures pour tous les travailleurs, particulièrement pour les jeunes travailleurs. Pour utiliser les couteaux et travailler en toute sécurité autour des sources de chaleurs comme les fours et les friteuses il faut une formation adéquate ainsi qu’une constante conscience des dangers. En effet, même une cafetière qui se renverse peut causer une grave brûlure!

Éviter de glisser, de trébucher ou de tomber

Les chutes représentent l’une des cause de blessures les plus fréquentes, tant à l’école, qu’à la maison et au travail. Souvent, les gens trébuchent sur des objets jonchant le sol, sur des tiroirs ouverts, sur des boîtes qui trainent dans les passages, sur tout objet laissé là où il ne devrait rien y avoir. Les chutes où on tombe d’une chaise, d’une échelle, d’un toit ou de toute surface en hauteur sont celles qui sont véritablement dangereuses. N’oubliez pas qu’on n’a pas besoin de tomber de très haut pour être gravement blessé.

Travailler en toute sécurité avec des appareils mobiles

L’utilisation non sécuritaire d’appareils mobiles peut entraîner des blessures graves ou même des décès liés à des appareils mobiles concernant les opérateurs et les autres surviennent lorsque des personnes sont heurtées par ces appareils.

Les appareils mobiles les plus fréquemment utilisés sont les chariots élévateurs ou chariots élévateurs ou chariots élévateurs à fourche. De nos jours, les chariots élévateurs sont non seulement utilisés dans les usines de fabrication, mais aussi dans les épiceries et les quincailleries.

La conduite d’un chariot élévateur est différente de celle de tout autre véhicule. Les travailleurs doivent être formés adéquatement avant d’utiliser un chariot élévateur et doivent connaître les dangers qui y sont associés, ainsi que les dispositifs de sécurité et les règlements de l’Ontario régissant leur utilisation. Même s’ils n’utilisent pas les chariots élévateurs, les travailleurs ont la responsabilité de demeurer dans les endroits sécuritaires lorsque les chariots sont en fonction.

Le ministère du travail de l’Ontario a publié des lignes directrices qui décrivent les compétences et les connaissances exigées d’un conducteur de chariot élévateur motorisé. Ces lignes directrices indiquent également en quoi consiste un programme de gestion efficace des chariots élévateurs et indique les normes à suivre pour l’entretien des chariots. Ces lignes directrices sont gratuites et peuvent être consultées sur le site Web du ministère du Travail de l’Ontario.

Travailler avec des produits chimiques (SIMDUT)

Lorsqu’il s’agit de travailler avec des produits chimiques dans un lieu de travail, l’une des choses les plus importantes à connaître est le SIMDUT. SIMDUT est l’acronyme de Système d’Information sur les Matières Dangereuses Utilisées au Travail. Il s’agit d’un système employé à l’échelle nationale dans le but de fournir des renseignements sur l’utilisation sécuritaire de matières dangereuses sur les lieux de travail. Les produits visés par le SIMDUT sont désignés produits “contrôlés”. Ils sont habituellement emballés et vendus à des fins commerciales. À la maison, on utilise généralement des produits “de consommation” ni les médicaments. Ces derniers comportent leurs propres symboles de danger reconnus partout dans le monde.

Le SIMDUT a force de loi en Ontario depuis 1988. Il a pour objectifs :

En Ontario le ministère du Travail veille à la mise en application du SIMDUT.

Le SIMDUT comporte quatre composantes principales :

1. Classification des produits et symboles de danger

Le SIMDUT regroupe les produits chimiques en six grandes catégories, selon leurs propriétés ou les dangers qu’ils représentent. Chaque catégorie correspond à un symbole en particulier permettant de reconnaître rapidement le danger en cause.

2. Étiquettes SIMDUT

Les étiquettes SIMDUT reconnaissables transmettent aux utilisateurs l’information sur les dangers que présentent les produits pour la santé. La conception et le contenu de ces étiquettes sont régis par la loi. Les fournisseurs, les employeurs et parfois les travailleurs sont tous responsables de l’étiquetage des produits.

En vertu du SIMDUT, il existe deux types d’étiquettes :

3. Fiches signalétiques

La fiche signalétique est un document détaillé préparé par le fournisseur et indiquant quelles sont les propriétés du produit, comment l’utiliser sans danger et que faire en cas d’urgence. Les fiches signalétiques doivent toujours être accessibles aux travailleurs, c’est la loi. Les fiches signalétiques sont valides pendant trois ans, après quoi, elles doivent être remplacées.

4. Formation des travailleurs

La loi exige que les employeurs dispensent une formation à tous les travailleurs qui se servent de produits contrôlés, les manipulent ou travaillent à proximité de ceux-ci afin de leur fournir les connaissances nécessaires pour les aider à se protéger des blessures et des maladies. La formation devrait comprendre ce qui suit : information sur les produits, danger que présentent les produits, procédures de manipulation et d’entreposage, port de matériel de protection individuelle prescrit dans les fiches signalétiques et quoi faire en cas d’urgence.

La formation en classe peut aborder ces éléments fondamentaux, mais il revient à l’employeur de fournir une formation propre aux produits utilisés dans son lieu de travail.

Les germes! Manipulation de substances pouvant vous rendre malade (risques biologiques)

Les risques biologiques ou biorisques peuvent surgir de nombreuses façons, y compris les suivantes :

Les risques biologiques peuvent être présents à la maison, à l’école ou à l’extérieur. Le terme de risque biologique n’est pas fréquemment utilisé à la maison ni à l’école. Il décrit les dangers que peuvent représenter les animaux, les plantes ou les microbes, tels que les bactéries et les virus, qui ont une incidence sur notre santé. En résumé, ce sont des germes!

Divers risques biologiques peuvent provoquer une variété d’effets sur la santé.

Certains sont mineurs et temporaires par nature, mais d’autres sont associés à des réactions pouvant mettre votre vie en danger ou à une maladie.

Le pollen de l’herbe à poux peut provoquer des allergies saisonnières ou de l’asthme (chez les personnes sensibilisées qui font une allergie). Les virus peuvent occasionner des infections cutanées, oculaires et auditives ainsi que le rhume de la grippe.

Les arachides ou les piqûres d’abeilles peuvent provoquer de graves réactions asthmatiques ou anaphylactiques (au cours desquelles la personne éprouve des difficultés respiratoires).  

Prévention de l’exposition

Vous pouvez diminuer les risques de propagation des germes (ou de contraction d’une maladie) simplement en vous lavant les mains fréquemment. Cela vaut particulièrement pour les grippes intestinales, les rhumes et la grippe.

Lavez-vous toujours les mains après avoir utilisé les toilettes, rendu visite à des personnes souffrant d’une maladie «infectieuse», passé du temps à l’extérieur ou été en contact avec des animaux. Ces environnements sont propices à la contamination et la transmissions des «germes».

Lorsque vos mains peuvent être contaminées et qu’elles n’ont pas été lavées, prenez soin d’éviter de toucher votre visage, particulièrement les yeux, le nez et la bouche, là où l’infection est la plus susceptible de s’établir.

Professions s’exposant à des risques biologiques :

Évitez les claquages et les foulures (ergonomie)

Tâche pouvant causer les claquages et les foulures :

Ergonomie signifie littéralement «lois du travail». Le terme «ergonomie» est formé de deux mots grecs : «Ergos» qui signifie «travail» et «Nomos» qui signifie «lois». Ces «lois» du travail sont simples : nos capacités physiques doivent correspondre aux tâches que nous accomplissons. Respecter ces lois nous aide à rester en santé. Le processus qui consiste à apparier les personnes aux tâches que nous accomplissons. Respecter ces lois nous aide à rester en santé. Le processus qui consiste à apparier les personnes aux tâches à exécuter est un processus continu. L’objectif en est de respecter nos capacités variées et changeantes et les exigences de nouvelles tâches que nous entreprenons.

Prenez par exemple la chaise sur laquelle vous êtes assis. Si elle était plus basse de 30 centimètres, seriez-vous aussi confortablement assis que maintenant? Vos genoux seraient surélevés et vous ne pourriez probablement pas voir par-dessus votre bureau. Le concepteur a tenu compte des personnes qui utiliseraient ces chaises et de la façon dont elles seraient utilisées. Apparier le produit à l’utilisateur, c’est l’ergonomie.

Ce qu’il faut tout d’abord prendre en considération lorsque l’on étudie l’ergonomie, ce sont les capacités propres à une personne.

Quelle force est-ce qu’une personne peut déployer sans difficulté? Si une personne soulève, pousse, tire, agrippe ou presse constamment au-delà de ses capacités, elle risque un claquage ou une foulure.

Combien mesure et pèse la personne? Un élève qui pèse 60 livres ne devrait pas avoir un sac à dos aussi lourd qu’un camarade de classe pesant 20 livres de plus.

Ensuite, il faut prendre en considération les tâches que nous demandons à une personne d’exécuter. Il faut étudier ses tâches afin de déterminer de quelle façon un travail doit être effectué et quelles tensions il peut exercer sur le corps.

Finalement, il faut prendre en considération le temps consacré à l’exécution d’une tâche. Lorsque l’on analyse une tâche d’un point de vue ergonomique, il est important de tenir compte à la fois de la durée de la tâche et du nombre de fois qu’elle doit être exécutée au cours d’une journée de travail.

Une fois que les capacités humaines et les exigences de l’emploi ont été analysées, les forces et les faiblesses de la personne doivent être analysées et soupesées les unes par rapport aux autres afin de déterminer la solution la plus appropriée pour la personne. Notre corps subit une tension lorsque nos capacités ne nous permettent pas d’accomplir une tâche. Une tension prolongée entraîne de la douleur et des blessures qui peuvent causer une déficience et une incapacité.

Il est essentiel que les jeunes comprennent que des tâches apparemment sans danger telles que travailler sur l’ordinateur, remplir les tablettes ou scanner les articles à la caisse peuvent en fait être assez dangereuse si on ignore les considérations ergonomiques.

Équipement de sécurité

Types courant d’équipement de protection individuelle

L’équipement de protection individuelle (EPI) protège notre corps contre l’inhalation, l’ingestion ou l’absorption de substances dangereuses. Il peut également nous protéger contre les plaies perforantes ou le contact avec des matériaux chauds, coupants ou dangereux.

Les gants, les lunettes de sécurité, les appareils respiratoires, les masques et les vêtements imperméables sont des types courants d’équipement de protection individuelle. Dans de nombreux lieux de travail des secteurs de la construction et de la fabrication, il est obligatoire de porter des casques de sécurité et des bottes de protection en tout temps pour se protéger des blessures causées par des dangers physiques, comme la chute d’objets ou des objets coupants.

Dans les lieux de travail où l’exposition à des dangers biologiques ou chimiques peut constituer une préoccupation, le matériel de protection individuelle est considéré comme la « dernière ligne de défense ». Il est inacceptable de se contenter de fournir aux travailleurs des appareils respiratoires alors que des mesures peuvent être prises pour réduire, voire éliminer la source de l’exposition potentielle.

L’EPI est souvent utilisé de pair avec des pratiques de travail sécuritaires, provisoirement lorsque d’autres moyens de protection sont en voie d’être mis en place, pendant des travaux de réparation, que d’autres moyens de protection ne peuvent être utilisés ou en cas d’urgence.

Quel que soit le lieu de travail de vos élèves, qu’ils travaillent bénévolement ou non, qu’ils soient cuisiniers ou jardiniers ou qu’ils rangent les chariots dans un supermarché, ils doivent bénéficier d’une protection appropriée contre les dangers qui les entourent.

L’utilisation d’équipement de protection individuelle constitue un moyen d’assurer sa sécurité. Il incombe au travailleur de porter l’équipement de protection requis et d’aviser la directrice si ce dernier est défectueux ou s’il fonctionne mal. Si, par exemple, les lunettes de sécurité d’un travailleur sont trop grandes et tombent sur son nez et qu’elles risquent de glisser, il faut signaler le problème et les remplacer immédiatement les lunettes par une paire qui tiendra en place afin d’éviter que des objets ou des liquides n’atteignent les yeux du travailleur.

Il revient aux employeurs de prévoir de l’équipement de protection, ce qui signifie dans la plupart des cas qu’ils en fourniront, mais cela ne les empêche pas de demander aux travailleurs d’acheter certains articles de sécurité. Et de les porter pour travailler (le meilleur exemple étant les chaussures de protection). Les employeurs sont tenus de fournir des renseignements, des consignes et une formation pour assurer la sécurité d’un employé, y compris une formation sur la bonne utilisation de l’équipement de protection.

RÈGLES D’URILISATION DE L’ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE

RÈGLES DE SÉCURITÉ – LOIS RÉGISSANT LES LIEUX DE TRAVAIL

La loi sur la santé et la sécurité au travail

Le principe directeur des lois ontariennes sur la santé et la sécurité au travail est que tous et chacun ont la responsabilité d’aider à créer et maintenir un lieu de travail sain et sécuritaire. L’objet principal de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) est de prévenir les blessures, les maladies et les décès provoqué par des dangers sur le lieu de travail. La loi établit les responsabilités de chaque personne qui travaille sur un lieu de travail, les procédures permettent de gérer les dangers sur le lieu de travail et les comités auxquels présenter les problèmes de sécurité. Elle prévoit aussi l’application des mesures légales en cas d’infraction. La LSST actuelle est en vigueur depuis 1979. Cela dit, l’Ontario promulgue des lois sur la santé et la sécurité depuis le début des années 1900.

Quand on commence à conduire une automobile, il faut apprendre beaucoup de choses : le Code de la route (soit les règles à suivre au volant), le fonctionnement d’un véhicule automobile, la conduite sécuritaire et préventive et les rudiments de l’entretien d’un véhicule automobile. Lorsqu’on travaille en Ontario, il faut également apprendre beaucoup de choses : la Loi sur la santé et la sécurité au travail et les règlements qui s’appliquent au travail en question (les règles au travail), nos droits et responsabilités en tant que travailleurs, la façon de nous assurer que le travail que nous exécutons est sécuritaire et les questions à poser pour nous protéger et protéger ceux qui travaillent à nos côtés. S’informer sur la santé et la sécurité au travail peut nous protéger contre les blessures graves, voire mortelles. Certains jeunes auraient bien aimé en savoir davantage sur le sujet lorsqu’ils ont décroché leur premier emploi.

Il est essentiel de se renseigner sur la santé et la sécurité au travail. Chaque année en Ontario, des dizaines de milliers de jeunes travailleurs présentent des demandes d’indemnisation à la commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail parce qu’ils sont victimes de blessures subies au travail. De nombreuses autres blessures ne sont pas signalées. Certaines de ces blessures sont mortelles. On peut prévenir les blessures et les décès. Donner aux élèves quelques leçons importantes sur la sécurité est une façon de les aider à se préparer à une expérience de travail à l’abri des blessures.

Loi de 2000 sur les normes d’emploi

Le ministère du Travail administre la Loi de 2000 sur les normes d’emploi (LNE), et ses agents des normes d’emploi sont chargés de l’application de la loi et les règlements pris en application de celle-ci. Cette loi renferme les règles fondamentales de l’Ontario régissant l’emploi et l’embauche. Les employés et les employeurs ont des droits et des responsabilités en vertu de la LNE, qui comporte des dispositions sur des aspects importants du travail tels que :

Lois de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents de travail

La Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) s’appelait autrefois la commission des accidents du travail et certaines personnes utilisent l’acronyme CAT lorsqu’elles en parlent.

La CSPAAT a comme objectif d’éliminer toutes les lésions et maladies professionnelles. Sa mission consiste à servir les Ontariens en favorisant la création de lieux de travail sains et sécuritaires et en offrant un régime d’assurance aux travailleurs blessés et aux employeurs. Dans le cadre de ce régime, la CSPAAT verse des prestations d’invalidité aux travailleurs qui ont subi une lésion au travail ou contracté une maladie professionnelle et les aide à effectuer un retour au travail rapide et sécuritaire.

La CSPAAT est chargée d’appliquer la Loi de 1997 sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents de travail, une autre loi importante qui vise à promouvoir la santé et la sécurité sur les lieux de travail, à aider les travailleurs blessés ou malades à effectuer un retour au travail rapide et sécuritaire et à leur verser des indemnités d’invalidité lorsqu’ils ne peuvent pas travailler en raison d’une blessure.

Jeux-questionnaires

Questionnaire « Quelles sont mes responsabilités au travail »

Ce questionnaire simple comptant neuf questions consolide les connaissances de vos élèves sur les rôles et les responsabilités en matière de sécurité dans lieux de travail. Les comportements positifs seront renforcés. Notez que vous pouvez offrir ce test sous forme verbale et qu’il pourrait mieux convenir aux élèves ayant des besoins particuliers.

Téléchargez les questions et les réponses.

Jeux-questionnaires « Chasse à l'info »

Le site Web officiel du ministère du Travail pour les jeunes et nouveaux travailleurs offre, en un seul et même endroit, des renseignements complets et faciles d'accès sur les normes d'emploi et sur les droits et les responsabilités des travailleurs en matière de santé et de sécurité. On y trouve notamment des renseignements sur le salaire minimum; ce qu'il faut faire si l'on se blesse au travail; les indemnités de vacances; les absences ou congés autorisés; comment parler des questions de sécurité à son patron; les lois qui s'appliquent aux jeunes travailleurs; plus des liens vers d'autres ressources importantes sur la sécurité.

Faites de ce site Web une occasion d'apprendre grâce à notre jeu-questionnaire « Chasse à l'info ». C'est un outil formidable qui aidera vos élèves à garder à l'esprit les règles s'appliquant au marché du travail. Les questions, élaborées par des spécialistes du ministère du Travail, portent sur les normes d'emploi et sur la santé et la sécurité au travail. Il existe trois versions de l'examen. Choisissez le mieux adapté à vos élèves:

  1. Jeu-questionnaire « Chasse à l'info » courant
  2. Jeu-questionnaire « Chasse à l'info » pour les élèves présentant des besoins particuliers.
  3. Jeu-questionnaire « Chasse à l'info » destiné aux élèves de 7e et de 8e année

Téléchargez-les et recherchez le jeu-questionnaire « Chasse à l'info » sous la rubrique « Documents téléchargés le plus souvent » située à la droite de la page d'accueil.

Vidéos

Qu'il s'agisse de courts clips ou de vidéos complètes, le site Web du ministère du Travail offre une variété de vidéos sur la sécurité au travail qui conviennent aux jeunes de votre classe. Consultez le site pour trouver d'autres vidéos – nous cherchons sans cesse de nouvelles vidéos pour les classes.

Vidéos étudiantes C’est votre travail… la prévention commence ici

Depuis plusieurs années, le ministère du Travail organise un concours de vidéos en invitant les élèves à exprimer leurs idées sur la sécurité dans lieux de travail dans une vidéo. Des prix sont décernés aux équipes gagnantes et à leurs écoles et vidéos gagnantes sont affichées sur le site Web du ministère.La majorité des vidéos sont de courte durée et s'insèrent facilement dans une présentation PowerPoint; elles savent parvenir à toucher la corde sensible des jeunes puisqu'elles sont réalisées par leurs pairs. Offertes gratuitement et prêtes à être téléchargées. Elles sont présentées dans l'état reçu – la plupart sont en anglais, mais quelques-unes sont en français.

Commission des accidents du travail de la Colombie- Britannique

Lost Youth

La vidéo Lost Youth, raconte les expériences de quatre jeunes qui ont vu leur vie basculer à la suite d'un accident grave au travail. Le langage est direct et certaines séquences sont troublantes, mais beaucoup d'enseignants jugent que la projection en classe atteint très exactement le but visé. Une version modifiée est aussi disponible. Les deux versions de la vidéo peuvent maintenant être téléchargées. De plus, vous pouvez télécharger gratuitement un guide discussion qui vous aidera à convertir cette vidéo en activité interactive complète pour votre classe.

WorkSafeBC offre un vaste choix de vidéos gratuites et prêtes à télécharger sur une grande variété de sujets en matière de sécurité. Notez que les exigences en matière de sécurité en Ontario peuvent différer de celles qui figurent dans les vidéos sur la sécurité produites en C.-B. et que la commission des accidents du travail de la Colombie-Britannique n'est pas tenue de fournir des ressources en français; ces vidéos ne sont donc offertes qu'en anglais. Consultez le site Web de WorkSafeBC pour télécharger d’autres vidéos sur la sécurité.

Activités en classe présentées sur vidéo

Deux activités ont été conçues pour accroître la valeur éducative de ce classique de la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail de l'Ontario. De nombreuses écoles ont déjà cette vidéo en leur possession. Ces nouvelles activités vous permettront de présenter cette vidéo à vos élèves de manière différente.

Activité no 1 sur la vidéo « 7 choses que vous devez savoir » : vidéo « Chasse à l'info »

VIDÉO sur les 7 choses que vous devez savoir

Téléchargez la feuille de travail des élèves:

Cette activité est axée sur la vidéo « 7 choses que vous devez savoir » de la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail de l'Ontario. La vidéo d'une durée de neuf minutes constitue un excellent survol de la santé et de la sécurité au travail et une bonne introduction pour sensibiliser les jeunes travailleurs à ce sujet. La vidéo met l'accent sur la fréquence et la gravité des blessures qui surviennent au travail chez les jeunes travailleurs et présente sept messages de base.

Il est préférable de visionner la vidéo une première fois avant de distribuer la fiche de questions montrée à droite. Présentez la vidéo une seconde fois et demandez à vos élèves de répondre aux questions.

Après avoir visionné la vidéo deux fois, les élèves auront saisi les messages essentiels véhiculés.

Activité no 2 sur la vidéo « 7 choses que vous devez savoir » : vidéo « Chasse à l'info »

Demandez à la classe de regarder attentivement la vidéo et d'identifier les sept situations dangereuses présentées dans la vidéo. Demandez-leur de les écrire tout en regardant la vidéo et discutez-en ensemble pour vous assurer que tout le monde à identifier tous les dangers potentiels. Ils souhaiteront peut-être discuter de situations dangereuses semblables qu'ils ont pu voir ailleurs ou qu'ils ont vécus au travail. Situations potentiellement dangereuses exposées dans la vidéo (par ordre d'apparition)

  1. Il y a une personne en arrière-plan dans la scène de construction (en noir et blanc) qui ne porte pas de casque de protection (apparaît deux fois dans la vidéo).
  2. Faire cuire des hamburgers au-dessus des flammes – il faudrait employer un gant ignifuge ou des ustensiles à manche long pour que les mains ne se trouvent pas directement au-dessus des flammes.
  3. L'homme porte des gants pour manœuvrer la scie. Les travailleurs ne doivent pas porter de bijoux ou de vêtements non ajustés (comme des gants) lorsqu'ils utilisent des outils mécanisés.
  4. L'homme qui fait de la mécanique automobile avec des outils pneumatiques ne porte pas de lunettes de sécurité.
  5. Le type ouvre une boîte de carton qui contient des pinceaux en tirant son couteau de poche vers lui au lieu de le faire dans l'autre sens.
  6. La personne qui utilise un pulvérisateur dans le champ n'a pas fixé la bande inférieure de son respirateur pour que celui-ci s'ajuste à son visage.
  7. La charge passe directement par-dessus la tête des travailleurs qui sont au fond de la tranchée (ce qui est strictement interdit).
  8. L'excavation n'est pas « étrésillonnée » ou étayée pour empêcher les bords de s'affaisser.
  9. Marcher sur un plancher sale et glissant en transportant un contenant qui est peut-être chargé d'huile chaude. On pourrait facilement glisser et tomber.

Section 7 - Ressources appropriées à l'éducation  coopérative

Introduction

Cette liste de ressources a été mise sur pied en tenant compte des politiques en matière d'éducation coopérative du Ministère de l'Éducation en ce qui a trait à la santé et à la sécurité et des besoins des enseignants qui gèrent l'apprentissage par l'expérience en classe.

Chaque ressource ou lien vers un site Web de cette liste a fait l'objet d'un examen afin de s'assurer de la disponibilité d'information qui répond à ces besoins particuliers. Comme les sites Web peuvent changer, l'information affichée peut rapidement devenir désuète; cependant, au moment de l'impression de ce document, tous les liens proposés étaient actifs. Souvent, d'autres enseignants en éducation coopérative ou du programme d'apprentissage découvrent des ressources intéressantes; aussi, nous les invitons à partager cette information avec vous et avec nous, pour que nous puissions l'inclure dans Travailleur avisé, travailleur en santé! site Web.

Liste de ressources appropriées à l'éducation coopérative

Ressource

Description

Travailleur avisé, travailleur en santé!

Élaboré par des professionnels de la santé et de la sécurité et produit par le ministère du Travail en partenariat avec le ministère de l'Éducation, le ministère de la Formation et des Collèges et Universités et la CSPAAT, Travailleur avisé, travailleur en santé! offre aux enseignants de l'Ontario des ressources complètes conçues pour satisfaire les attentes du programme en matière de santé et de sécurité de la 9e à la 12e année. Les cédéroms contiennent des leçons, des transparents, des fiches de renseignements à distribuer et des exercices très appropriés à l'éducation coopérative et au programme d'apprentissage.

Ministère du Travail  

Jeunes travailleurs

Le site principal du Ministère du Travail affiche toujours l'information la plus récente sur le salaire minimum et toutes les questions touchant les travailleurs de l'Ontario.

Qu'il s'agisse de ressources sur la santé et la sécurité, de renseignements sur les normes d'emploi, des récentes condamnations et amendes imposées aux employeurs – tout y est.

La page Web du Ministère du Travail sur les jeunes travailleurs contient diverses ressources pour le personnel enseignant et les élèves, ainsi que des renseignements sur le concours de vidéos étudiantes.

Commission de la sécurité

professionnelle et de l’assurance

contre les accidents du travail

(CSPAAT)

La Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail offre de nombreuses ressources variées tant aux enseignants qu'aux élèves. Les enseignants qui cherchent de l'information supplémentaire sur la couverture de la CSPAAT pour les élèves trouveront les politiques de la CSPAAT sur le site principal. Le site principal contient également de l'information concernant le concours de vidéos à l'intention des élèves. Si vous cherchez un conférencier invité et quelques ressources, vous les trouverez sur le site www.ywap.com

Prevent-it.ca est le plus récent site axé sur les jeunes. Il comporte un élément interactif qui entraîne les jeunes (non recommandé pour les jeunes de moins de 14 ans) dans une visite de la ville fictive de Prevent-it où ils peuvent en apprendre davantage sur les blessures et la prévention.

Allez au site Web de Travailleur avisé, travailleur en santé! pour trouver des ressources appropriées en salle de classe!

Ressources spécialisées dans divers secteurs d’activités

Les associations figurant dans la liste sont des associations ontariennes vouées à la santé et à la sécurité. La plupart se rapportent à un secteur d’activités, mais deux d’entre elles, le Workers’ Health and Safety Center et les Centres de santé des travailleurs(ses) de l’Ontario, sont liées à tous les secteurs. Chacune constitue une source précieuse d’information relative à la sécurité dans lieux de travail pour les élèves et les enseignants. Quelques-unes proposent des vidéos qui peuvent être intéressantes pour votre classe; plusieurs offrent des documents dont vos élèves pourraient profiter et qui peuvent être téléchargés gratuitement; et la majorité vend des ressources qui sont bien conçues.

Une idée brillante!

Demandez à vos élèves d’effectuer des recherches sur leur stage en explorant le site Web de l’association vouée à la santé et à la sécurité dans leur secteur d’activité. Par exemple, si l’un de vos élèves travaille dans les produits forestiers, il devrait consulter le site Web de Workplace Safety North (WSN). Si un élève effectue un stage dans une usine, le site de Workplace Safety & Prevention Services (WSPS) lui serait utile. Si des élèves travaillent dans la construction, ils devraient consulter le site de d’Infrastructure Health & Safety Association (IHSA), etc.

Ressources spécialisées dans divers secteurs d’activités

Secteur

Associations de santé et de sécurité

Téléphone

Courrier électronique

Internet

-

Centres de santé des travailleurs(ses) de l'Ontario

416 510-8713

1 877 817-0336

 

ask@ohcow.on.ca

OHCOW

-

Centre de santé et sécurité des travailleurs et travailleuses

416-441-1939

1 888 869-7950

contactus@whsc.on.ca

WHSC

Agriculture, industrie, fabrication et services

Workplace Safety & Prevention Services

905-614-1400

1 877 494-WSPS (9777)

customermercare@wsps.ca

WSPS

Foresterie, pâtes et papier, et exploitation minière

Workplace Safety North

705-474-7233

1 888 730-7821

info@workplacesafetynorth.ca

WSN

Éducation et culture, soins communautaires et soins de santé, administrations municipales et gouvernement provincial, et services d’urgence

Public Services Health & Safety Association

416-250-2131

1-877-250-7444

elearning@pshsa.ca

PSHSA

Transports, construction, électricité, services publics, agrégrats, gaz naturel, béton prémélangé

Infrastructure Health & Safety Association

905 625-0100

1 800 263-5024

info@ihsa.ca

IHSA